Le destin de Notre-Dame de Paris prend un nouveau tournant avec la nomination de Philippe Jost à la tête de l’Établissement public pour la restauration de la cathédrale. Alors que la France pleurait la perte du général Georgelin, décédé subitement, le président de la République a choisi de confier les rênes du chantier à un homme de confiance, marquant ainsi une continuité nécessaire.
Philippe Jost, âgé de 63 ans et polytechnicien de formation, a consacré l’ensemble de sa carrière au domaine de la Défense. Réputé pour son engagement et son sérieux, il a été le bras droit du général au sein de l’Établissement public pour la restauration et la conservation de la cathédrale pendant quatre ans. Ainsi, il connaît les rouages complexes des travaux de restauration sur le bout des doigts.
Le choix de Philippe Jost pour succéder au général Georgelin est à la fois un gage de continuité et une marque de respect envers son prédécesseur.
Les deux hommes formaient un tandem solide, avec le général Georgelin en figure charismatique, tandis que Philippe Jost gérait efficacement les aspects techniques et opérationnels.
Bien que certains souhaitaient un nouveau militaire à la tête de ce projet emblématique, il aurait été difficile de trouver un remplaçant à la stature du général. De plus, les acteurs du chantier redoutaient de perdre du temps avec l’arrivée d’un novice, alors que les délais sont déjà serrés. Le chantier de Notre-Dame de Paris entre dans sa dernière phase, avec pour objectif la réouverture de la cathédrale au public et au culte en décembre 2024. Il était impératif de préserver l’élan collectif qui anime actuellement cette entreprise titanesque.
Après une visite sur place, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, témoigne de l’unité et de la confiance que les équipes expriment envers Philippe Jost. Les grands mécènes et les fondations qui soutiennent le projet ont également exprimé leur souhait de voir Jost prendre les rênes de l’établissement public.