Le 29 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) examinera un programme d’éducation à la sexualité qui soulève d’importantes préoccupations parmi les familles catholiques et les défenseurs de la liberté d’éducation. Le programme, imposé par la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, et prévu pour entrer en vigueur en septembre 2025, consiste en trois séances annuelles obligatoires de sensibilisation à la sexualité dans les écoles, de la maternelle à la terminale.
Cette réforme vise à intégrer dans le parcours scolaire une vision déconstructiviste de la sexualité, promue par des associations agréées par l’Éducation nationale. Cependant, comme le précise l’enquête du Syndicat de la Famille révélée par Élisabeth Caillemer dans le JDD, de telles initiatives soulèvent des questions sur les véritables intentions derrière ce programme.
L’enquête du Syndicat de la Famille, rendue publique par le JDD, met en évidence le militantisme pro-genre de certaines de ces associations, qui vont bien au-delà de l’éducation à la sexualité. Elles cherchent à imposer des idéologies qui remettent en cause la réalité biologique des sexes et affirment que l’identité de genre est une construction sociale. Une approche qui va à l’encontre des enseignements de l’Église catholique, qui définit la sexualité comme un don divin, destiné à l’union sacrée du mariage entre un homme et une femme, dans le respect du projet divin sur l’humanité.
Ce programme d’éducation à la sexualité est loin de se contenter d’informer les enfants sur des questions biologiques ou de santé. Il inclut la promotion de la théorie du genre, qui nie la complémentarité des sexes et brouille les repères naturels de l’identité humaine. L’enquête que révèle le JDD met en lumière des exemples où des intervenants extérieurs ont posé des questions inappropriées aux élèves, leur demandant par exemple de se définir en fonction de leur « genre ressenti », ou ont proposé des exercices qui encouragent des comportements en contradiction avec les principes chrétiens, comme l’utilisation de préservatifs sur des objets inanimés.
Lire aussi
La situation actuelle soulève la question essentielle de la liberté éducative des familles catholiques. Comme le Pape Benoît XVI l’a rappelé dans son enseignement, l’Église reconnaît que les parents ont la responsabilité première de l’éducation de leurs enfants, et ce droit doit être respecté. Le programme d’éducation à la sexualité imposé par l’État, en intégrant des contenus idéologiques étrangers à la vérité chrétienne, représente une ingérence préoccupante dans la liberté des parents de transmettre leurs convictions morales et religieuses.
La doctrine chrétienne enseigne que la vérité sur la sexualité doit être fondée sur le respect de la nature humaine telle qu’elle a été créée par Dieu, et non sur des idéologies humaines qui visent à déconstruire l’ordre naturel.
Face à cette réforme imposée, il est crucial que les parents catholiques, ainsi que les enseignants soucieux de la fidélité aux principes chrétiens, s’élèvent contre cette atteinte à leur liberté éducative. Le respect de la dignité humaine et la transmission des vérités chrétiennes sur la sexualité doivent être préservés dans le cadre de l’éducation nationale. Comme le soulignent le JDD, il est urgent de protéger les enfants contre l’influence de ces idéologies qui, sous couvert d’éducation, cherchent à détruire les fondements mêmes de la famille et de la société chrétienne.