Le sujet de l’aide active à mourir est très délicat et suscite des débats passionnés. La Convention citoyenne sur la fin de vie, qui a réuni des citoyens tirés au sort pour discuter de ce sujet, a récemment voté en faveur de l’ouverture de l’accès à l’aide active à mourir, mais avec des modalités encore à déterminer.

Le vote de la Convention citoyenne montre qu’une majorité de citoyens considèrent que l’aide active à mourir est une option nécessaire pour les personnes souffrant de maladies graves et incurables, et qui souhaitent mettre fin à leur vie dans la dignité. Cependant, les citoyens sont divisés sur les modalités à adopter pour cette pratique. Certains préconisent l’ouverture de l’aide active à mourir sous la forme du suicide assisté ou de l’euthanasie au choix, tandis que d’autres estiment que l’euthanasie devrait être autorisée seulement dans des situations exceptionnelles, avec un cadre strict.

Lors de la prochaine et ultime session de la Convention citoyenne en mars, les membres vont se prononcer sur les critères d’accès pour l’aide active à mourir, afin de déterminer les conditions pour bénéficier de cette pratique. Cette décision aura un impact important sur la façon dont l’aide active à mourir sera mise en place en France.

En fin de compte, la décision de la Convention citoyenne sur la fin de vie sera transmise au gouvernement, qui devra décider si elle est suffisamment représentative de l’opinion publique pour être mise en œuvre. Quoi qu’il en soit, cette décision suscitera probablement des réactions fortes et divisera encore davantage les personnes favorables et opposées à l’aide active à mourir.

La question de la divinité de la vie semble consciencieusement écartée….seul le confort compte ?