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L’Amérique, un des rares pays sans limites à l’avortement, comparable à la Chine et au Vietnam

La législation américaine en matière d’avortement est considérée comme “nettement plus permissive que celle de la grande majorité des pays”, d’après une étude récente du groupe de recherche pro-vie de l’Institut Charlotte Lozier.

Publiée le 30 avril, l’étude indique que parmi près de 200 membres de l’ONU, les États-Unis font partie des huit seuls pays sans limite fédérale sur l’avortement. Ils sont également l’un des 15 pays permettant l’avortement après 15 semaines de grossesse, période après laquelle il est estimé qu’un fœtus peut ressentir de la douleur.

Cette publication survient alors que l’administration Biden critique les lois étatiques pro-vie qui restreignent l’avortement, les qualifiant d’« extrêmes » et « bizarres », et milite pour une loi fédérale qui garantirait le droit à l’avortement sans restriction tout au long de la grossesse.

Mia Steupert, chercheuse associée à l’Institut Charlotte Lozier, a expliqué que, tandis que certains dénoncent les lois comme celles de Floride qui protègent le rythme cardiaque du fœtus, d’autres ignorent “l’extrémisme mondial de notre propre pays”.

Elle a précisé que sept États, en plus de Washington, DC, permettent l’avortement sans restriction jusqu’au neuvième mois de grossesse, plaçant ainsi la législation américaine dans une catégorie rare partagée avec des pays accusés de violer les droits de l’homme comme la Chine et le Vietnam.

L’étude de l’Institut Lozier montre que, sans limite fédérale à l’avortement, les États-Unis sont plus libéraux que plus de 95 % des pays membres de l’ONU, une situation comparable à celle de pays comme la Chine et le Vietnam.

Elle révèle également que, bien que 70 pays de l’ONU autorisent l’avortement “sur demande”, la majorité d’entre eux impose des restrictions avant 20 semaines de grossesse, et souvent même avant 12 semaines.

Parmi les 70 pays autorisant l’avortement sur demande, 55 imposent une limite à 15 semaines et 45 à 12 semaines. Les 139 autres pays membres de l’ONU protègent la vie à naître à tous les stades et n’autorisent l’avortement que pour des raisons spécifiques, allant de la santé de la mère à des difficultés socio-économiques.

Selon l’Institut Lozier, fixer une limite nationale à 15 semaines pour l’avortement positionnerait les États-Unis loin de l’extrême libéralisme actuel.

Steupert a souligné que l’étude met en évidence la nécessité pour les Américains de promouvoir une “culture de la vie”, en soutenant les centres de ressources pour la grossesse et les alternatives à l’avortement, et en aidant les mères en difficulté. Elle a affirmé que le rapport montre que les États-Unis ont parmi les lois sur l’avortement les plus extrêmes au monde en l’absence de restrictions fédérales.

Source Cna

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