Chaque fois que le sujet de l’avortement est abordé, il provoque une polémique. Cela ne prouve-t-il pas tout le caractère « nuisible » de cette démarche, car là où il y a confusion, l’harmonie de la Vérité disparaît.
Alors pourquoi tant d’agitation chaque fois qu’on en parle ?
La dernière controverse concerne le G7 qui se tient à Fasano, dans la province de Brindisi.L’Italie aurait l’intention de modifier la déclaration finale du G7 de l’année dernière, qui s’est tenu à Hiroshima, concernant l’avortement. Cette partie de la déclaration affirmait :
« Nous affirmons l’importance de préserver et d’assurer un accès effectif à l’avortement légal et sûr ainsi qu’aux soins post-avortement ».
La modification proposée par l’Italie viserait à supprimer toute cette section. Sachons qu’à l’heure où nous parlons , aucune démarche officielle italienne n’a encore été déposée.
De son côté, le président Macron (et Trudeau pour le Canada) insistent pour inscrire le droit à l’avortement comme un droit fondamental, arguant qu’ils ont réussi à le faire inscrire dans leur constitution nationale respective.
Quoi qu’il en soit, la déclaration finale du G7 à l’italienne devra être approuvée par Giorgia Melloni.
Alors effet d’annonce italien ou stratégie politique du président français (dans le contexte des résultats du 9 juin)… certainement un peu des deux.
Ce qui est incertain, c’est le niveau d’importance qui sera accordé à cette pratique : depuis la référence implicite contenue dans l’expression « droits en matière de reproduction » jusqu’à la reconnaissance de l’avortement comme un droit fondamental.