Chaque Chabbat, dans toutes les synagogues de France est récitée une prière pour la république, elle marque l’attachement profond des Français juifs à la nation.
C’est à la cathédrale Sainte-Anne de Jérusalem que la communauté religieuse des pères blancs
participe le plus activement aux fêtes françaises et notamment au 14 Juillet.
La cession de l’église de Sainte-Anne à la France date du XIXème siècle , dans un empire ottoman de plus en plus faible, ménageant ses amitiés et jouant des rivalités entre puissances, résulte de l’aide apportée par la France à la Turquie au cours de la guerre de Crimée, contre la Russie.
Elle participe de la volonté française d’accompagner la renaissance
catholique en Terre Sainte, après le rétablissement du Patriarcat latin de
Jérusalem de 1847.
Sainte-Anne est donc devenue un lieu de mémoire et de vie et donc manifestement un endroit d’affirmation de la France au Moyen-Orient.
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