Margherita Lotti dite Rita de Cascia est née à Roccaporena (Ombrie) en 1381.

Ses parents l’orientèrent très tôt vers le mariage ; Rita épousa Paolo di Ferdinando di Mancino (ou Mancini), un officier de garnison, traditionnellement décrit comme un homme fier et impétueux, appartenant à la faction gibeline.

Au fil du temps, le caractère doux de Rita finit par calmer l’esprit impulsif et violent de son mari, à tel point qu’il abandonnât les armes pour se convertir et travailler dans un moulin.

Deux enfants sont nés de leur union, Giangiacomo Antonio et Paolo Maria.

Après quelques années de mariage, Paolo Mancini est assasiné ,probablement par ses ex-partenaires, en raison de rancunes passées et d’accusations de trahison…

Rita pardonne aux tueurs et prie aussi pour ses deux enfants qui, comme c’était la coutume de l’époque, pensaient à se venger. Cependant, les deux enfants moururent de maladie peu de temps après.

On raconte que la sainte pria Dieu pour la mort de ses enfants afin qu’ils n’aient pas à se salir les mains avec le sang des assassins de leur père.

Rita décide alors de prononcer ses vœux et d’entrer au monastère des Augustines de Santa Maria Maddalena, à Cascia: à trois reprises elle fut refusée au noviciat.

 Sainte Rita réussit à entrer dans le monastère vers 1407.

Selon la tradition elle « s’est envolée » accompagnée de ses trois saints protecteurs depuis le rocher de Roccaporena jusqu’à la clôture du monastère où les Saints l’auraient faite entrer toutes portes fermées, la faisant ainsi accepter de facto au sein de la communauté religieuse.

L’abbesse du monastère mit à l’épreuve sa vocation et son obéissance, lui faisant arroser une vigne morte, présent dans le cloître du monastère. Après un certain temps,la vigne reprenait vie et donna des fruits. Cette vigne existe toujours aujourd’hui.

Pendant les quarante années de vie monastique, Rita s’est non seulement consacrée à la prière, à la pénitence et au jeûne, mais elle est souvent sortie pour servir les pauvres et les malades de Cascia.

Selon la tradition, le soir du Vendredi Saint elle se retira en prière,après le sermon, elle reçut sur le front le stigmate d’une épine de la couronne du Crucifix.

En 1446, elle voulut partir pour Rome afin d’assister à la canonisation du prédicateur augustin Nicola da Tolentino. L’abbesse s’y oppose à cause de la plaie purulente sur son front, mais la cicatrice disparut  la veille du pèlerinage, si bien que Rita put partir.Au retour de Rome, les stigmates réapparurent.

En plein hiver, juste avant sa mort, Rita demanda à sa cousine d’aller chercher une rose et deux figues dans son jardin de Roccaporena. La cousine, crut qu’elle délirait mais elle trouva la rose rouge et les figues sous la neige.

 Sainte Rita est la sainte des dards et des épines, on raconte qu’alors qu’elle était bébé, des abeilles blanches entraient et sortaient de sa bouche, un essaim d’abeilles noires sera vu au-dessus de son lit de mort.

 Les roses et l’épine sont devenues les attributs iconographiques les plus fréquents de la Sainte.

Sainte Rita est vénérée pour son opiniâtreté, son art d’aider les plus humbles, et ses dons d’avocate des causes les plus désespérées…

La religieuse est morte dans la nuit du 22 mai 1447. Béatifiée par le pape Urbain VIII en 1626, elle est proclamée sainte par le pape Léon XIII en 1900.

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