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Le Congrès brésilien interdit l’utilisation de fonds publics pour l’avortement

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la règle interdisant les investissements dans des politiques visant "des actions tendant à influencer les enfants et les adolescents, de la crèche au lycée, à avoir des options sexuelles différentes du sexe biologique".

En approuvant la Loi de Directives Budgétaires, les parlementaires ont inclus un amendement interdisant l’utilisation de fonds publics pour des actions liées à l’avortement et à la chirurgie de changement de sexe chez les enfants et les adolescents. Le président a opposé son veto à cette mesure, mais le Congrès a maintenu l’interdiction.

Le Congrès national a donc annulé, mardi soir (28/5), le veto du président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) à une disposition de la Loi de Directives Budgétaires (LDO) qui interdit l’utilisation de fonds issus de l’impôt pour les politiques publiques relatives à l’avortement, aux chirurgies de changement de sexe chez les enfants et les adolescents, ( ainsi qu’à l’incitation à l’occupation de terres urbaines ou rurales)

La décision du chef de l’exécutif a été rejetée par 339 voix contre 107 à la Chambre des députés et par 47 voix contre 23 au Sénat.

Ce passage a été ajouté à la LDO par le biais d’un amendement présenté par le sénateur Flávio Bolsonaro (PL-RJ) et adopté en décembre 2023 par 305 voix contre 141 à la Chambre et par 43 voix contre 26 au Sénat.

À l’époque, le leader du gouvernement au Congrès, Randolfe Rodrigues (Sans parti-AP), a nié tout intérêt de la part de Lula à utiliser des fonds publics pour « inciter » à l’avortement et a assuré que cette disposition serait rejetée par le président.

Cependant, le Congrès a décidé de maintenir dans la LDO la règle interdisant les investissements dans des politiques visant « des actions tendant à influencer les enfants et les adolescents, de la crèche au lycée, à avoir des options sexuelles différentes du sexe biologique »…également à l’invasion ou l’occupation de propriétés rurales privées; à des actions visant à déconstruire, diminuer ou éteindre le concept de famille traditionnelle, composée de père, mère et enfants; à des chirurgies de changement de sexe chez les enfants et les adolescents; et à la réalisation de l’avortement, sauf dans les cas autorisés par la loi.

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