Les tensions et les critiques se font plus nombreuses contre le pape François.
Beaucoup lui reprochent d’avoir une vision doctrinale trop laxiste et un autoritarisme. Depuis la mort de Benoît XVI, ces critiques se sont intensifiées, révélant un climat de « guerre civile » dans l’Église qui réfléchit sur son avenir. Le secrétaire particulier de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, a critiqué le pape argentin en affirmant qu’il avait « brisé le cœur » de son prédécesseur en limitant la messe en latin.
Des notes anonymes ont également été publiées, comme celle du cardinal australien George Pell qui a qualifié le pontificat de « désastre à de nombreux égards ». Il a également critiqué les « lourds échecs » de la diplomatie du pape. Le cardinal allemand Gerhard Müller a publié un livre qui critique la gouvernance et le style du pape argentin, dénonçant l’influence d’une « coterie » autour de lui et s’inquiétant de sa « confusion doctrinale ».
Le pape François a regretté que la mort de Benoît XVI ait été « instrumentalisée » par des personnes sans éthique pour des fins partisanes. Les frictions internes se sont intensifiées alors que le pape entend décentraliser la gouvernance de l’Église avec le « Synode sur la synodalité ». Des délégations de 40 pays se sont réunies pour échanger sur des thèmes clés, tels que la place des femmes, la lutte contre la pédocriminalité et la question LGBTQ, ce qui montre les divergences notables entre les réformistes et les conservateurs dans l’Église.