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Le Pape François honore les gardes suisses sur la place Saint-Pierre

Lors du Regina Cæli, le Pape François a salué l’engagement courageux de l’association Meter, dirigée par Don Fortunato Di Noto, dans la lutte contre la pédophilie et la pornographie infantile. Les membres de l’association se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre à l’issue de la 28e Journée des enfants victimes de la violence. Le Souverain Pontife a également adressé ses salutations aux nouveaux gardes suisses, qui prêteront serment le lundi 6 mai.

Les nouveaux gardes suisses – au nombre de 34 – étaient sur la place Saint Pierre avec leurs familles et le Pape leur a adressé un “salut chaleureux” à l’occasion de la fête de la plus ancienne et de la plus petite armée du monde, fondée par le pape Jules II en 1506. François a reconnu le corps comme “historique et méritant” et a fait applaudir les gardes suisses.

Aujourd’hui, les nouvelles recrues prêteront serment à 17 heures dans la cour Saint-Damase du Palais apostolique au Vatican, marquant l’anniversaire du sac de Rome. Le serment de protéger et de défendre le Souverain Pontife et tous ses successeurs, même au péril de leur vie, sera prêté sur le drapeau du corps de la Garde suisse pontificale, en présence du substitut de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège, Monseigneur Edgar Peña Parra, en tant que représentant du Pape. Une délégation suisse, conduite par la présidente Viola Amherd, a également été reçue en audience par François.

La garde suisse du Vatican

La Garde suisse pontificale, fondée le 22 janvier 1506 par le pape Jules II, est chargée de la sécurité du pape et du Vatican. Composée de 135 militaires suisses masculins, catholiques et célibataires âgés de 19 à 30 ans, elle est l’une des plus petites armées du monde. Son recrutement exige une réputation irréprochable et des critères stricts, notamment la taille minimale de 174 centimètres. Les gardes suisses prêtent serment le 6 mai de leur première année de service, en se consacrant fidèlement au Souverain Pontife et à ses successeurs.

L’histoire de la Garde suisse est marquée par des moments héroïques, notamment sa défense acharnée contre les troupes de Charles Quint en 1527, où la majorité des gardes périrent pour protéger le pape Clément VII. Depuis lors, le 6 mai est devenu le jour du serment des nouvelles recrues. Comptant parmi ses rangs les saints patrons Saint Nicolas de Flüe, Saint Martin de Tours et Saint Sébastien, la Garde suisse perpétue une tradition de loyauté et de dévouement.

Outre ses missions de sécurité, la Garde suisse participe à des cérémonies protocolaires et liturgiques. Chaque garde dispose de deux uniformes : l’uniforme de gala et l’uniforme bleu, ce dernier étant porté la nuit et pour les exercices. L’uniforme de gala, orné de motifs rayés rouge, jaune et bleu, est une pièce symbolique bénie par le pape et détruite après le service pour éviter toute utilisation abusive.

Malgré des moments difficiles, comme le tragique événement de 1998 où le colonel Alois Estermann, sa femme et un vice-caporal ont été retrouvés morts dans des circonstances controversées, la Garde suisse a survécu. Sous la direction du pape Jean-Paul II, elle a été rénovée et continue de servir fidèlement le Souverain Pontife et l’Église catholique.

Source Wikipedia

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