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« Le tronc manquait et avait été arraché à coups d’extincteur » : un vol sacrilège à l’église Saint-Jean de Tulle

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Le tronc, vidé de son contenu, a été retrouvé quelques mètres plus bas, dans les toilettes publiques.

C’est le journal La Montagne qui indique qu’un tronc destiné aux offrandes des fidèles a été violemment arraché du mur et emporté ce dimanche 23 février à l’église Saint-Jean de Tulle (Corrèze). L’acte de vandalisme s’est produit entre la fin de matinée et la fin d’après-midi, juste après l’office dominical.

Le vol a été découvert vers 19 heures, lorsque la personne chargée de fermer l’église a signalé la disparition du tronc. « Le Monsieur qui ouvre et ferme l’église a appelé à 19 heures pour nous dire que ce tronc manquait et qu’il avait été arraché à coups d’extincteur », explique Alphonse Sousa, responsable de la paroisse, cité par La Montagne.L’objet dérobé était le tronc de la Vierge de Fatima, encastré dans un mur de briques. À la place, un trou béant témoigne de la violence des faits.

Alertée, la police de Tulle s’est immédiatement rendue sur place. Comme le précise La Montagne, le tronc, vidé de son contenu, a été retrouvé quelques mètres plus bas, dans les toilettes publiques.

Capture Facebook credit . © Cyril BOULAY

Un butin probablement dérisoire, mais un symbole fort

Le curé de l’espace missionnaire de Tulle, le père Roland Nene, ainsi qu’Alphonse Sousa, ont fait part de leur préoccupation face à cet acte.D’autant que, comme l’a précisé Alphonse Sousa à La Montagne, il est peu probable que les auteurs aient récolté une somme importante : « Il ne devait pas y avoir beaucoup d’argent, vu que le tronc avait été relevé après la messe en fin de matinée. »

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Deux autres troncs, scellés dans la pierre, sont restés intacts. Toutefois, La Montagne souligne que la présence de traces de sang près du lieu du vol laisse penser que le ou les auteurs se sont blessés au moment des faits.

Une plainte a été déposée ce lundi 24 février auprès du commissariat de Tulle.

Ce vol dans une église en plein cœur de Tulle soulève une fois de plus la question de la protection des édifices religieux en France. De nombreuses églises, peu surveillées et ouvertes au public en journée, sont devenues des cibles faciles pour les vols et les actes de vandalisme.

Alors que le diocèse et les fidèles sont sous le choc, cet acte rappelle que les lieux de culte ne sont pas seulement des bâtiments, mais des espaces sacrés où se manifeste la foi des croyants. Attaquer une église, c’est aussi porter atteinte à toute une communauté.

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