L’archevêque de Burgos, Monsieur Mario Iceta, a pris la décision de déclarer l’excommunication des dix clarisses du Monastère de Belorado, suite à leur affirmation de s’être « séparées volontairement » de l’Église catholique.
Cette déclaration a été accompagnée de leur expulsion de la vie consacrée, les excluant ainsi de leur statut de moniales. Cette mesure radicale a été prise après que les clarisses eurent notifié officiellement leur dissociation de l’Église conciliaire le 8 mai, suivie d’une publicisation de leur manifeste le 13 mai.
Le site infocatolica.com nous indique que dans un communiqué émanant de l’archevêché de Burgos, il est expliqué que les dix sœurs ont refusé de se présenter devant le Tribunal ecclésiastique malgré une convocation formelle. Elles ont affirmé, par le biais d’un burofax envoyé le 21 juin, leur décision unanime de ne pas reconnaître l’autorité de ce tribunal ni sa juridiction sur leurs âmes, suite à leur choix de se séparer de manière volontaire pour rejoindre la « Foi catholique ». Cette déclaration publique a également été relayée sur les réseaux sociaux le même jour.
En réponse à cette proclamation de « séparation volontaire », l’archevêque Mario Iceta, également Commissaire pontifical et Représentant légal des Monastères de Belorado, Orduña et Derio, a émis un décret le 22 juin 2024.
Ce décret inclut non seulement l’excommunication des dix clarisses mais aussi leur expulsion immédiate de la vie consacrée. Il est précisé que cette mesure canonique est considérée par l’Église comme une action destinée à susciter la réflexion et la conversion personnelle.
Cependant, il est important de noter que toutes les sœurs du Monastère de Belorado ne sont pas concernées par cette décision. La communauté monastique continue d’exister avec les cinq sœurs aînées et trois autres sœurs incardinées qui n’ont pas suivi le schisme. La Fédération des Clarisses Notre-Dame d’Aranzazu a déjà pris des dispositions pour assurer la présence immédiate de sœurs venant d’autres monastères afin de soutenir les sœurs aînées restantes au Monastère de Belorado.
En tant que figure ecclésiastique, Monseigneur Iceta a souligné que malgré cette action disciplinaire, l’Église reste prête à accueillir les sœurs excommuniées qui choisiraient de revenir à ses enseignements, mettant en avant l’idée de miséricorde et de réconciliation, tel que symbolisé par le retour du fils prodigue dans les Écritures.
Cette situation illustre les défis auxquels sont confrontés les responsables ecclésiastiques dans la gestion des conflits internes et des ruptures doctrinales.