Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, née en 1873 et décédée en 1897, repose en paix au cimetière de Lisieux depuis le 4 octobre 1897. Cette jeune religieuse, connue pour sa spiritualité profonde et sa simplicité, a rapidement suscité un intérêt croissant au sein de l’Église catholique. En 1910, son procès en vue de la béatification a été initié, marquant le début d’une longue série d’événements qui allaient finalement aboutir à sa canonisation.
Le processus de béatification de Sœur Thérèse a suivi les étapes traditionnelles de la procédure canonique. Le 6 septembre 1910, sa première exhumation a eu lieu. Ce moment était crucial pour le processus, car il permettait de vérifier l’état de son corps et de collecter des preuves potentielles de sainteté, telles que la conservation des restes. Cette première étape s’est déroulée au cimetière de Lisieux.
Plusieurs années plus tard, en août 1917, une deuxième exhumation a eu lieu, les 9 et 10 août, dans le but de confirmer les constatations précédentes et de préparer la reconnaissance officielle des reliques. Ces exhumations étaient accompagnées de prières et de cérémonies religieuses, soulignant l’importance spirituelle de ces actes.
La troisième et dernière exhumation de Sœur Thérèse a eu lieu le 26 et 27 mars 1923.
Cette fois-ci, le but était de transférer ses restes du cimetière à la chapelle du Carmel à Lisieux, où ils seraient vénérés. Cette cérémonie a été marquée par la reconnaissance officielle des reliques de la sainte. La communauté catholique a ainsi eu la possibilité de se recueillir devant les restes de Sœur Thérèse, renforçant ainsi son culte.
Tout au long de ce processus, les restes de Sœur Thérèse ont été traités avec un profond respect et une grande solennité. Ces exhumations et la translation de ses restes vers la chapelle du Carmel ont été des moments clés dans la préparation de sa béatification.
Le culte de Sœur Thérèse a continué de croître, et en 1925, elle a été béatifiée par le Pape Pie XI. Par la suite, en 1927, elle a été canonisée, devenant ainsi l’une des saintes les plus vénérées de l’Église catholique.