Une guerre idéologique autour de la liturgie traditionnelle est en cours, avec des implications profondes sur l’Église catholique moderne. Un document potentiel, discuté en coulisses, pourrait sceller le sort du Rite ancien, suscitant des débats et des tensions parmi les prélats. Certains cherchent à convaincre le pape François de signer ce texte controversé, tandis que d’autres, comme le Cardinal Arthur Roche, semblent jouer un rôle ambigu dans ce conflit idéologique.
“Il n’est pas non plus certain que le Pape soutienne cette cause, peut-être à cause de l’antipathie bien connue que François éprouve envers le Cardinal Arthur Roche” Source Nbussola
Le récent séjour de Monseigneur Gilles Wach, Prieur Général de l’Istituto Cristo Re Sommo Sacerdote, semble indiquer une “forme de protection papale” envers les Instituts ex-Ecclesia Dei, contrastant avec les défis rencontrés par d’autres communautés, comme la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine.
Cette dernière, active dans l’évangélisation avec une orientation particulière vers le monde musulman, éprouve des difficultés post-Traditionis Custodes, entravant ses activités liturgiques conformément à ses statuts.
L’exclusion des fidèles catholiques du Saint Siège ne serait pas une bonne publicité pour un Synode axé sur le tous, tous, tous…cela deviendrait l’expression d’une “inclusion exclusive.”
L’ambiguïté persiste donc quant à la position de la hiérarchie ecclésiastique envers le Rite ancien. Certains observateurs soulignent une résistance marquée du Saint-Siège, tandis que d’autres critiquent une apparente obsession idéologique pour éliminer ce rite approuvé par l’Église depuis des siècles.
Ce qui est sûr c’est qu’une exclusion des tradis compromettrait directement la stabilité même de l’Église et adresserait un vrai message d’intolérance à tous les fidèles catholiques à travers le monde… au nom d’une idéologie, cette même idéologie de l’homme qui pousse l’Église vers toujours plus de concessions au monde. L’ennemi est-il à l’intérieur comme le disait le pape Benoît XVI ?
Chaque jour, cette pensée mortifère attaque la sérénité pontificale et les luttes d’influence qui animent la Cité du Vatican préoccupent tous les fidèles. Ces ” agressions idéologiques ” motivées par un souci effréné de ” progrès et de modernité” souhaitent directement contrarier la foi et la pratique religieuse. En cette fin de règne, le Saint-Père semble éprouver des difficultés à distinguer le bon grain de l’ivraie.
Pendant ce temps, les fidèles attachés à la tradition sont “ballottés” entre craintes et faux espoirs, et certains expriment une juste colère de ne pas être respectés comme il se doit. La sincérité et la profondeur de leur foi ne font aucun doute, alors faut-il laisser l’idéologie prendre le dessus sur la fidélité à Dieu ?
