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Les jeunes en quête d’Adoration, en France et dans le monde

"C'est incroyable, je ne pourrais pas l'expliquer ici, combien de temps les jeunes passent devant le Très Saint Sacrement".

L’on sait que les jeunes Français catholiques sont davantage demandeurs d’une liturgie qui a du sens, d’une doctrine solide, aussi l’on ne s’étonne pas que Monseigneur Andrew Nkea Fuanya, archevêque de Bamenda au Cameroun, participant au Synode sur la Synodalité, indique que dans son archidiocèse, toutes les paroisses construisent une chapelle d’adoration perpétuelle.

L’évêque et président de la Conférence épiscopale du Cameroun, a indiqué lors de son intervention lors de la conférence de presse de ce jeudi 12 octobre que son archidiocèse a proclamé une Année de l’Eucharistie en 2023.

Pour cette raison, a-t-il précisé, « toutes les paroisses construisent une chapelle d’adoration perpétuelle. Et ainsi, cette adoration perpétuelle a lieu dans toutes les paroisses. « Et si l’on pense à d’autres diocèses où les jeunes vont à l’adoration perpétuelle, c’est une expérience incroyable », a-t-il ajouté.

L’archevêque africain a ensuite souligné l’importance de la formation au sein de l’Église et a précisé que même si l’attention s’est portée sur les mouvements ecclésiaux, cette dimension est également cruciale pour les jeunes.

« Les jeunes doivent non seulement recevoir une formation au sein des mouvements, mais aussi dans les paroisses », a déclaré l’archevêque, soulignant qu’il doit y avoir des programmes avec des personnes sages « pour les guider dans les décisions qu’ils prennent dans leur vie ».

Sur le même sujet, l’Italienne Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari, a commenté que la formation continue doit être offerte à tous les membres de l’Église, laïcs et clergé.

En ce qui concerne les jeunes, elle a souligné qu’ils « ont soif d’être formés dans la foi dans leur rencontre avec Jésus ». À cet égard, elle a souligné que « si notre foi n’est pas centrée sur Jésus, sur l’Évangile, la seule formation théologique est inutile ».

On se souvient que Saint Jean-Paul II , fondateur des Journées mondiales de la jeunesse en 1984, avait marqué les esprits comme étant le Pontife qui se préoccupait de la jeunesse, même si il aimait répéter que « ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les JMJ » .

 Le Saint Père polonais s’était adressé aux jeunes avec ces mots;

« je suis persuadé que, comme presque tous les jeunes d’aujourd’hui, vous êtes préoccupés par la pollution de l’air et de la mer, et que la question de l’écologie vous tient à cœur. Vous êtes choqués du mauvais usage des biens de la terre et de la destruction progressive de l’environnement. Et vous avez raison.

Il faut entreprendre une action coordonnée et responsable avant que notre planète ne subisse des dommages irréversibles. Mais, chers jeunes, il existe aussi une pollution des idées et des mœurs qui peut conduire à la destruction de l’homme. Cette pollution, c’est le péché, d’où naît le mensonge. » ( Saint-Jacques-de-Compostelle, 19 août 1989)

et d’ajouter :

 » Très chers jeunes, soyez saints, car le manque de sainteté est ce qui rend le monde triste ! »

En France également l’on est parfois surpris de voir les moments d’Adoration constitués par des jeunes recueillis et à l’écoute de l’Esprit, on peut penser qu’il serait parfois nécessaire que les générations plus anciennes reviennent elles aussi à ce fondamental qu’est l’Amour et l’Adoration du Seigneur plutôt que de « papillonner » sur certaines thématiques synodales qui font la part belle à l’intellectualisation  » à la mode du moment  » ..

Source aci

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