Le Pérou, la Colombie, l’Équateur, le Venezuela et la Bolivie ont été unis, une nouvelle fois, par une même couronne de chapelet. Le 9 décembre dernier, à l’occasion de la mémoire liturgique de saint François Xavier, patron des missions, les directions nationales des Œuvres Pontificales Missionnaires ont organisé la deuxième édition du Rosaire missionnaire en ligne, dans le contexte de la fin de l’Année jubilaire.Cette initiative, née du travail conjoint des responsables nationaux des OPM, visait à renforcer la communion ecclésiale et la spiritualité missionnaire entre des nations liées par une histoire commune et, surtout, par la foi catholique.
La forte participation, réunissant des fidèles de tous âges, a témoigné de la vitalité d’une Église qui continue de puiser sa force dans la prière partagée.
Marquée par le thème jubilaire de l’espérance, cette rencontre spirituelle a offert un temps de prière spécialement dédié aux missionnaires du monde entier, appelés à annoncer l’Évangile dans des réalités souvent complexes et exigeantes. Le choix de la date, en la fête de saint François Xavier, a rappelé avec force que la mission reste au cœur de la vocation de l’Église.Retransmis en direct sur Facebook via les plateformes officielles des Œuvres Pontificales Missionnaires de chaque pays, le Rosaire a permis à des centaines de personnes de s’unir au-delà des frontières, donnant un témoignage concret d’une Église en communion, capable d’utiliser les moyens contemporains sans renoncer à la profondeur de sa tradition spirituelle.
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Au cours de cette rencontre, le frère Giancarlo Chirinos Barrera, secrétaire national de l’Œuvre Pontificale pour la Propagation de la Foi au Pérou, a souligné le sens profond de cette démarche en déclarant : « Nous sommes tous appelés à être missionnaires, et c’est vraiment beau de le faire accompagnés de la Vierge Marie ». Une affirmation qui rappelle le rôle central de Marie dans le chemin missionnaire de l’Église.Face à cet élan de prière et de communion, il est permis d’exprimer un souhait : voir naître des initiatives semblables entre les catholiques européens. Dans un continent marqué par la déchristianisation , un Rosaire partagé entre nations pourrait devenir, lui aussi, un signe fort de foi vécue, d’unité retrouvée et de fidélité à l’héritage chrétien. L’exemple venu d’Amérique latine rappelle que la prière commune demeure l’un des fondements les plus sûrs de la communion ecclésiale.
