Les fresques représentant le curé Villaine, condamné pour abus sexuels sur mineurs et sanctionné par le Vatican, ont suscité une vive réaction parmi les paroissiens et les victimes de ses actes. Deux lieux de culte dans les Yvelines ont été identifiés comme exposant ces portraits, l’église Sainte-Marguerite au Vésinet et l’église Saint-Martin de Triel-sur-Seine.
Dans l’église de Triel-sur-Seine, le portrait du père Villaine a été peint en grand sur un mur, tandis qu’au Vésinet, une fresque le représentant en compagnie d’autres prêtres a été dissimulée par les autorités religieuses locales. Cependant, des voix se sont élevées pour critiquer cette décision, arguant que cette action ne suffisait pas et qu’il fallait retirer complètement ces fresques des églises.
De nombreux paroissiens se sont également joints à la protestation, exigeant que l’Église prenne des mesures plus fortes pour punir les auteurs d’abus sexuels et protéger les enfants contre de telles atrocités à l’avenir.
Face à la pression, les autorités religieuses ont pris des mesures pour retirer les portraits du Père Villaine, mais cette situation a ravivé le débat sur la manière dont l’Église catholique gère les affaires d’abus sexuels impliquant ses membres, en particulier les prêtres. Cela a également suscité des interrogations sur la place de l’Église dans la société, et sur les attentes que les fidèles peuvent avoir en matière de transparence et de responsabilité de la part de leurs dirigeants religieux.