Les Reliques du Cœur du Curé d’Ars continuent leur tournée dans le Gard…
DR
"Ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais c’est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui." Saint Curé d'Ars
À l’occasion du centième anniversaire de la canonisation de saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, ses reliques, incluant son cœur, sont actuellement exposées dans différentes églises du Gard jusqu’au 19 mai. Le 9 mai, ces reliques sont présentées à l’église Saint-Jean-Baptiste de Bagnols-sur-Cèze.
« Là où les saints passent, Dieu passe avec eux » précisera-t-il plus tard. Ultimement il invite chacun à se laisser sanctifier par Dieu, à prendre les moyens de cette union à Dieu, ici-bas et pour l’éternité.
Saint Jean-Marie Vianney, né le 8 mai 1786 et décédé le 4 août 1859 à l’âge de 73 ans, a été béatifié le 31 mai 1925 par le pape Pie XI, puis déclaré « patron de tous les curés de l’univers » en 1929. Le 6 octobre 1986, le pape Jean-Paul II a effectué un pèlerinage à Ars. Chaque année, plus de 300 000 pèlerins et visiteurs du monde entier se rendent à ce lieu de dévotion.
Les reliques du cœur du curé d’Ars continueront leur itinérance dans le Gard jusqu’au 19 mai, faisant escale dans une à deux villes chaque jour, avant de retourner à Ars.
« Je te montrerai le chemin du Ciel » avait-il répondu au petit berger qui lui montrait la route d’Ars, c’est-à-dire, je vais t’aider à devenir un saint.
« Ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais c’est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui. » Saint Curé d’Ars – Les enfants de Dieu
La vie du Curé d’Ars
Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, Jean-Marie Vianney a vécu une enfance marquée par la piété et l’affection de ses parents, malgré les tumultes de la Révolution française. Son premier acte de foi, une confession effectuée dans l’intimité de sa maison natale, symbolise son attachement précoce à sa foi. À l’âge de 17 ans, il exprime son désir ardent de servir Dieu malgré les réticences de son père.
Son chemin vers le sacerdoce est semé d’obstacles, y compris une période de désertion lorsqu’il est appelé à servir dans l’armée pendant la guerre en Espagne. Malgré ces défis, l’abbé Balley, son mentor, le guide avec sagesse à travers ces épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est finalement envoyé à Ars en 1818, où il commence à laisser une marque indélébile sur la communauté par sa prière fervente et son engagement envers les plus démunis.
Jean-Marie Vianney enfant, priant devant une statue de Marie dans la grange familiale
Jean-Marie Vianney devient rapidement célèbre en tant que confesseur, attirant des pèlerins du monde entier en quête de réconfort spirituel. Sa compassion et sa foi inébranlable en la miséricorde divine transparaissent dans ses enseignements, où il met l’accent sur la bonté et la compassion de Dieu.
Sa vie, marquée par des luttes intérieures et des moments de doute quant à sa propre valeur, est un exemple de dévouement et d’humilité. Malgré ses tentatives répétées de s’éloigner de sa charge pastorale, il reste fidèle à sa mission jusqu’à sa mort en 1859, entouré de la reconnaissance et de l’admiration de ses paroissiens.
Béatifié en 1905 et canonisé en 1925, Jean-Marie Vianney est désormais reconnu comme le patron des prêtres en France et dans le monde entier. Son héritage perdure à travers les siècles, incarnant la foi et l’humilité qui continuent d’inspirer les générations de croyants aujourd’hui.
« Oh que le prêtre est quelque chose de grand ! » s’exclamait Jean-Marie Vianney, car il peut donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu ; il est le témoin de la tendresse du Père envers chacun et l’artisan du salut. Le Curé d’Ars, un grand frère dans le sacerdoce, près de qui chaque prêtre du monde peut venir confier son ministère ou sa vie sacerdotale.