Mercredi soir à Lyon, la barbarie a frappé en plein cœur. Ashur Sarnaya, chrétien assyrien irakien de 45 ans, réfugié et cloué dans un fauteuil roulant, a été sauvagement poignardé à la gorge alors qu’il témoignait de sa foi en direct sur TikTok. Cet homme sans défense, qui vivait paisiblement avec sa sœur, est mort en martyr, le sang coulant sur le sol de son immeuble sous les yeux horrifiés de centaines d’internautes.Il faut le dire haut et fort : ce drame n’est pas un simple fait divers, ni un crime crapuleux. Tout prouve qu’il s’agit d’un acte anti-chrétien. Ashur Sarnaya consacrait ses directs à parler de religion, à témoigner du Christ. Dans sa dernière vidéo de mars, il affirmait déjà être brimé par des musulmans. Et c’est précisément alors qu’il annonçait sa foi qu’il a été frappé à mort.
🔴ALERTE 🔴 Lyon : assassinat d’un Irakien en fauteuil roulant : il s’agit bien d’un acte anti-chrétien
— Tribune Chrétienne (@tribuchretienne) September 11, 2025
⚡️Ce chrétien a été assassiné parce qu’il était chrétien. Se voiler la face, c’est trahir sa mémoire et mépriser la vérité⚡️
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Les médias et les autorités doivent avoir le courage de nommer les choses : ce chrétien a été assassiné parce qu’il était chrétien. Se voiler la face, c’est trahir sa mémoire et mépriser la vérité
L’Œuvre d’Orient a réagi avec force, dénonçant « avec la plus grande fermeté l’assassinat d’un chrétien irakien en situation de vulnérabilité ». Dans son communiqué, elle rappelle que « il est indispensable que les chrétiens du Moyen-Orient puissent témoigner de leur foi en toute sécurité et vivre dignement », assurant la famille et la communauté irakienne de France de toute sa compassion. Une parole courageuse, quand tant de responsables se réfugient dans le silence ou les euphémismes.
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Les autorités locales se sont contentées d’évoquer « un crime abject », sans jamais reconnaître la dimension religieuse de l’assassinat. Cette lâcheté politique nourrit un climat d’abandon. La France, patrie des droits de l’homme, devrait être la terre d’asile des persécutés. Or, un chrétien qui avait fui l’Irak a trouvé la mort ici, en pleine rue, à cause de sa foi. C’est une honte nationale.Ce meurtre en direct, offert comme un sinistre spectacle aux réseaux sociaux, dit quelque chose d’effroyable sur l’état de notre société. Quand le meurtre d’un chrétien handicapé devient un divertissement numérique, c’est le signe d’une civilisation qui perd son âme, c’est bien la « barbarie numérique » dont parle le cardinal Bustillo.
Ce meurtre à Lyon résonne douloureusement avec l’histoire récente des chrétiens d’Irak. Depuis l’invasion de 2003, ils ont payé un lourd tribut : attentats contre leurs églises, enlèvements, assassinats ciblés, exodes massifs. La plaine de Ninive, berceau du christianisme oriental, a été ravagée par l’État islamique, vidant des villages entiers de leurs habitants. Ceux qui ont trouvé refuge en Europe espéraient tourner la page de la peur. L’assassinat d’Ashur Sarnaya rappelle tragiquement que la haine anti-chrétienne poursuit même les exilés jusque sur notre sol.Ashur Sarnaya est tombé comme un martyr. Sa mort nous oblige à ouvrir les yeux : la haine anti-chrétienne est bien réelle, elle tue sur notre sol, et il ne s’agit en rien d’un banal fait divers.