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[ Marne ] Terrible incendie de L’église Notre-Dame de l’Assomption à Drosnay

L’église Notre-Dame de l’Assomption à Drosnay a été tragiquement ravagée par un incendie le vendredi 7 juillet. Les causes de cet incident restent encore inexpliquées…

Mathis Perard, résident du village de Drosnay, décrit avec émotion sa vision du clocher s’effondrant : “J’étais en face quand j’ai vu le clocher tomber, c’était une scène bouleversante. Je suis encore sous le choc. Cette église était le symbole de notre commune.”

Aux alentours de midi hier, le feu a pris dans cette petite église à pans de bois, classée monument historique. Heureusement, aucun décès ni blessé n’a été signalé.

Emmanuel Le Roy, maire de Drosnay, a assisté impuissant à la destruction de cet édifice, tandis que 41 sapeurs-pompiers et 11 véhicules luttaient vaillamment contre les flammes. Avec tristesse, il déplore : “L’incendie a complètement dévasté notre église. Il ne reste plus rien.” La sécurisation des lieux a été une opération délicate, selon les informations de France 3 régions. La préfecture et les pompiers de la Marne ont confirmé dans un communiqué que “la toiture s’est effondrée sur environ 90 % de sa surface.”

Les réactions sur les réseaux sociaux témoignent de la douleur ressentie par la communauté. Régine Faure exprime sa tristesse face à la perte de ce joyau architectural :

“C’était une église si magnifique, faisant partie du circuit des églises à pans de bois. En seulement 12 minutes, notre commune de Drosnay a perdu cette merveille architecturale. C’est un désastre pour nous.”

L’église Notre-Dame de l’Assomption était classée monument historique depuis 1982.

Le maire explique son importance : “Cet édifice, datant du 15e ou 16e siècle, est d’une grande valeur. Il s’inscrit dans le circuit des églises à pans de bois au sud du Der.”

La priorité actuelle est d’assurer la sécurité des lieux. Les pompiers ont confirmé que l’incendie est désormais éteint, mais la surface détruite s’étend sur près de 1000 mètres carrés, presque le double de celle de l’église elle-même. Le maire, Emmanuel Le Roy, souligne l’importance de cette étape cruciale : “Nous devons sécuriser les lieux et nous assurer qu’aucun problème ne surviendra par la suite. L’église a été touchée, ainsi qu’une partie du cimetière. L’évaluation des dommages nécessitera quelques jours.”

En termes de pertes matérielles, les dégâts sont considérables. On estime que 10 objets classés au titre des monuments historiques ont probablement été détruits, notamment 4 statues datant du 17e au 19e siècle, un maître-autel et un autel de la même période, des verrières du 2e quart du 16e siècle et de la 2e moitié du 19e siècle, ainsi que des bancs et des menuiseries du 18e siècle.

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