Il est fêté le 24 décembre au Liban, Saint Charbel auquel les Libanais maronites vouent une grande dévotion est fêté le 24 juillet en Occident . C’est le témoignage de Madame Michline Chahin Hindi, mère de deux enfants, résidant à Jdita, qui illustre l’un des nombreux miracles attribués à Saint Charbel:
Elle raconte son histoire :
« Alors que j’étais malade et souffrais de douleurs à l’estomac sans en connaître la cause, j’ai prié et demandé l’aide du Seigneur Jésus-Christ ainsi que la grâce de ma guérison.
En dormant, dans un rêve, Saint Charbel est apparu avec Sainte Rafka et m’a dit : « N’aie pas peur. » À ce moment-là, je ne savais pas que j’étais atteinte du cancer.
Quelques jours plus tard, j’ai ressenti une douleur insupportable dans mon abdomen et me suis rendue à l’hôpital de Zahlé. Après les examens et les images, il s’est avéré que mon appendice était enflammé et hypertrophié, et devait être retiré immédiatement.
Ils m’ont donc conduite au bloc opératoire, et lorsque les médecins ont commencé à m’ouvrir, ils ont découvert une masse maligne grosse de 12 cm avec une épaisseur de 7 cm. Le médecin a été surpris car la masse n’était apparue ni sur le scanner ni sur l’IRM.
Il a donc demandé l’aide d’un spécialiste en oncologie qui a informé ma famille de la gravité de ma maladie et a retiré la masse avec l’appendice, envoyant la masse pour analyse. Le médecin m’a ensuite informée de ma maladie, malgré l’opposition de ma famille, car il s’agissait d’un type de cancer mortel et incurable, et ils ont commencé à préparer le traitement de chimiothérapie qui devait débuter dans six jours.
La famille s’est réunie et a commencé à prier Saint Charbel, demandant son intercession auprès du Seigneur et la grâce de la guérison.Après l’analyse, je suis restée 6 jours sans manger pour me préparer à la chimiothérapie.
Le médecin est alors entré, souriant, et nous a dit de ne pas le remercier mais de remercier le Seigneur, car votre foi vous a sauvé ; la maladie n’était pas répandue dans la masse, et il n’était pas nécessaire de commencer la chimiothérapie. Il ne m’a prescrit aucun médicament, et après plusieurs examens, les résultats ont montré une guérison complète.
Grâce à ma prière à Saint Charbel et à son apparition à deux reprises, avant et après la maladie, ainsi que sa parole : « Mets cette relique près de ton cœur et n’aie pas peur », ma famille a continué de visiter le tombeau de Saint Charbel jour et nuit, demandant son intercession.
Le Seigneur a exaucé nos prières par l’intercession de Saint Charbel, et je suis venue pour le remercier en fournissant le rapport médical, et ma guérison a été enregistrée le 20 octobre 2018. »
Source et traduction de stcharbel.wordpress.com
Saint Charbel Makhlouf : Une Vie de Dévotion et de Miracles
Il est fêté le 24 décembre au Liban et le 24 juillet en occident , Saint Charbel Makhlouf, né Youssef Antoun Makhlouf le 8 mai 1828 à Bqaa Kafra, Liban, est l’une des figures les plus vénérées de l’Église maronite. Sa vie est un exemple lumineux de foi, de dévouement et de mysticisme chrétien.
Charbel grandit dans un environnement de grande piété, façonné par une éducation rigoureuse et la perte précoce de son père. À l’âge de 23 ans, il répond à un appel divin en rejoignant le monastère de Notre-Dame de Mayfouk, puis celui de Saint-Maron à Annaya, sous le nom de Charbel. Il y mène une existence d’ermite, marquée par une intense vie de prière, de pénitence et de travail manuel. Sa dévotion culmina lorsqu’il se retire dans un ermitage isolé des Saints-Pierre-et-Paul, où il consacra ses jours à l’adoration du Saint-Sacrement et à une vie austère.
Le 24 décembre 1898, Charbel décède après une paralysie progressive, laissant derrière lui un héritage de sainteté et de mystère. Son dernier souffle fut consacré à une prière fervente, illustrant sa profonde union avec Dieu.
Dès sa mort, des phénomènes extraordinaires entourent son tombeau. Des lumières mystérieuses et des exsudations sanguines de son corps suscitent l’intérêt et la vénération. Trois exhumations officielles confirmèrent non seulement l’intégrité miraculeuse de son corps mais aussi des suintements d’une substance huileuse, souvent interprétés comme des signes divins.
Le processus de béatification démarra en 1927 sous Pie XI, suivi par une canonisation en 1977 par Paul VI, qui reconnaissait l’authenticité des miracles attribués à Charbel. Ces événements, dont la guérison instantanée et totale de plusieurs individus, marquèrent l’aboutissement d’un long chemin de reconnaissance de sa sainteté.
Aujourd’hui, le monastère de Saint-Maron à Annaya, où repose Saint Charbel, est un sanctuaire majeur de pèlerinage. Des milliers de fidèles, chrétiens et musulmans, affluent pour prier et chercher des guérisons. Le lieu est paré d’infrastructures modernes pour accueillir les visiteurs, tout en préservant le calme spirituel de l’ermitage original de Charbel.
La dévotion à Saint Charbel s’étend au-delà du Liban, avec des sanctuaires établis dans plusieurs pays, témoignant de son impact universel. Sa fête est célébrée le 24 décembre dans le rite romain et le troisième dimanche de juillet dans le calendrier maronite, marquant un hommage perpétuel à un homme dont la vie et la mort continuent d’inspirer et de guérir des croyants du monde entier.