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Monseigneur Athanasius Schneider : « Un jour, un pape célébrera de nouveau la messe en latin à Saint-Pierre »

Monseigneur Athanasius Schneider - DR
Monseigneur Athanasius Schneider - DR
« Cette célébration de la messe, que j'appelle la messe des siècles, est indestructible, et un pape ne peut pas la détruire, quels que soient ses efforts »

Monseigneur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Noursoultan, capitale du Kazakhstan, est persuadé que la messe des siècles, retrouvera un jour sa place solennelle dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Malgré les tentatives de marginalisation, cette liturgie millénaire demeure, selon lui, indestructible.

Né en 1961 à Tokmok, en Kirghizie, Athanasius Schneider est issu d’une famille allemande de la mer Noire, déportée en URSS sous le régime de Staline. Après avoir vécu en Estonie, la famille émigre en Allemagne en 1973, où le jeune Anton, futur Mgr Schneider, grandit à Rottweil.Il entre en 1982 chez les chanoines réguliers de la Sainte-Croix de Coïmbre à Silz, au Tyrol, prenant le nom d’Athanasius en hommage à saint Athanase d’Alexandrie.

Ordonné prêtre en 1990 à Anápolis, au Brésil, il se spécialise ensuite en patristique à Rome, où il obtient son doctorat en 1997.Nommé évêque auxiliaire de Karaganda en 2006 par Benoît XVI, il poursuit son ministère au Kazakhstan, où il œuvre pour la construction de plusieurs églises et centres paroissiaux.

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Dans un entretien accordé à LifeSiteNews, Monseigneur Schneider a exprimé sa conviction que la messe traditionnelle en latin, malgré les obstacles actuels, est destinée à survivre : « Cette célébration de la messe, que j’appelle la messe des siècles, est indestructible, et un pape ne peut pas la détruire, quels que soient ses efforts », a-t-il déclaré. Pour lui, même si la messe devait être reléguée aux catacombes, elle renaîtra avec toute sa splendeur.

« elle survivra. Peut-être qu’elle se cachera un peu, mais elle survivra dans les catacombes. Et puis un jour, j’en suis convaincu – c’est mon opinion personnelle – un pape célébrera la messe traditionnelle à Rome, dans la basilique Saint-Pierre, avec la plus grande solennité », affirme l’évêque.

Refusant de qualifier la messe en latin d’ancienne, Mgr Schneider préfère la désigner comme la nouvelle messe, puisqu’elle attire aujourd’hui une jeunesse fervente tout en incarnant la messe des siècles.Il rappelle que les textes et les rubriques de cette liturgie remontent au moins au IVe siècle, à l’époque de saint Ambroise :« C’est un bel âge, il faut le dire », souligne-t-il, rappelant la continuité liturgique qui s’est développée avec prudence tout au long de l’histoire de l’Église.

Ardent défenseur de la doctrine traditionnelle, Monseigneur Schneider a soutenu l’initiative des dubia présentée au pape François en 2016 par quatre cardinaux, ainsi que la Profession des vérités immuables sur le mariage sacramentel de 2017. Son combat pour le respect de la liturgie traditionnelle et pour la clarté doctrinale reste au cœur de son engagement épiscopal.

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