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Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas : La peur du « repli identitaire »…

"La nouvelle génération est née dans une société qui n'est plus chrétienne, et elle peut se sentir agressée par une société qui ne partage pas les valeurs de l'Évangile."

Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, le recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a été invité au « 8h30 franceinfo » le mardi 15 août 2023 (Radio France). Il a exprimé sa perspective sur la crise identitaire au sein de l’Église catholique en France, en déclarant :

« La nouvelle génération est née dans une société qui n’est plus chrétienne, et elle peut se sentir agressée par une société qui ne partage pas les valeurs de l’Évangile. »

Il a noté que

, « Le danger, à mon avis, c’est que si on adopte une mentalité de victime, il pourrait y avoir une tendance à se replier sur soi-même et chercher donc à s’exprimer davantage. »

Concernant l’émergence de jeunes fidèles plus conservateurs, Mgr Ribadeau-Dumas a analysé, « Cette génération est née dans une société qui n’est plus chrétienne. L’agression perçue que cette génération ressent engendre une mentalité de victime. » Il a également souligné le risque d’une tendance axée sur le repli identitaire.

Le prélat de rappeler,

Le Pape souhaite que l’Eglise soit attentive aux besoins du monde”, assure Olivier Ribadeau-Dumas. “Il faut nous travaillons” sur la place des femmes dans l’Eglise “pour les associer aux décisions”. “Les homosexuels ont leur place dans l’Eglise.”

Il a déclaré, « Cette agression perçue génère une mentalité quelque peu victime chez ces jeunes individus. Ils se perçoivent comme victimes parce qu’ils se sentent incompris et parce que des lois sont promulguées qui ne correspondent pas aux vies qu’ils souhaitent mener. » Mgr Ribadeau Dumas a souligné l’importance de maintenir le lien avec le monde environnant en raison de l’affection pour celui-ci et de l’amour divin pour le monde.

En ce qui concerne la baisse du nombre de fidèles dans les églises en France, Olivier Ribadeau Dumas a fait remarquer, « Le christianisme est devenu urbain aujourd’hui, et les églises sont plus pleines dans les grandes villes. Le christianisme souffre davantage dans les zones rurales. » Selon le recteur de Notre-Dame-de-Paris, « La société française est de plus en plus sécularisée, » mais il a également souligné des signes significatifs de vitalité chrétienne.

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