Le 21 janvier dernier, le cardinal Roche a publié un rescrit qui réserve au Siège apostolique les dispenses de lois disciplinaires en faveur de la messe traditionnelle, que les évêques pourraient adopter sur le fondement du canon 87 du Code de droit canonique. Les évêques sont tenus d’informer le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, qui évaluera les cas individuels.

Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield (Illinois), a dénoncé le flou quant à l’origine du rescrit, affirmant qu’il s’agissait d’une initiative du cardinal Roche plutôt que du Saint-Père.

Monseigneur Paprocki a également remis en question la sagesse du rescrit en vertu du principe de subsidiarité, qui implique que les décisions soient appliquées généralement au niveau local.

L’évêque a tenu à déclarer :

“Je trouve que les gens là-bas sont très dociles aux enseignements de l’Église, très désireux de suivre les enseignements de l’Église. Ce sont des catholiques très fidèles.“

Monseigneur Paprocki a pris des mesures pour que les célébrations ne soient pas affectées dans son diocèse par cette restriction, notamment en requalifiant une église en église non paroissiale. L’église paroissiale de Sainte-Rose de Lima à Quincy, qui offre la messe traditionnelle, n’est pas concernée en raison de son affectation à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, qui a fait l’objet d’une dispense spécifique de Motu Proprio en février 2022. En somme, ce texte ajoute une couche supplémentaire dans un empilement incohérent de textes parfois contradictoires, sans convaincre personne.