Dans une récente interview à Le Figaro La Nuit ,Nelson Monfort a exprimé son indignation face à la perception des fidèles catholiques en France. Invité à débattre de la laïcité et de la place de la foi dans la société moderne, il a ouvertement exprimé ce qu’il appelle un traitement défavorable réservé aux familles religieuses, en particulier celles de tradition catholique.
« La laïcité, j’ai du mal avec ce mot-là aujourd’hui », at-il déclaré, affirmant que ce principe fondamental, initialement destiné à garantir la liberté de conscience, a été « galvaudé ». Pour le journaliste, cette dérive s’accompagne d’une hostilité croissante envers ceux qui osent afficher leur foi. « Si j’en juge par les derniers événements, je suis bien obligé de répondre que « oui », on tape trop sur les religions, et notamment sur le christianisme », a-t-il ajouté, signalant une tendance inquiétante dans le discours public.
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Nelson Monfort , qui se définit comme protestant, a tenu à défendre le droit des croyants à vivre leur foi sans crainte de stigmatisation. « On a le droit d’être croyant, on a le droit d’envoyer ses enfants où ils souhaitent aller ou où on souhaite qu’ils aillent, que ce soit une école privée ou une école publique », at-il affirmé, appelant à un respect mutuel entre les convictions religieuses et la laïcité.
Il a également souligné que, dans certaines circonstances, être issue d’une famille très catholique peut conduire à une violente stigmatisation . « Si vous faites partie d’une famille très catholique, on vous traite de fasciste », at-il regretté, ajoutant que cette réalité est « même insupportable quand on y pense ».
Cette déclaration de Nelson Monfort met en lumière une question essentielle : comment réconcilier la laïcité avec le respect de la foi chrétienne des Français dans une société qui se dit pluraliste ?
Les propositions du journaliste trouvent écho auprès de nombreux catholiques qui ressentent une pression similaire, vivant leur foi dans un contexte de défiance croissante et de persécution.