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Nice se souvient : cinq ans après le massacre, la foi chrétienne plus forte que la haine

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« Nice a été blessée, mais elle n’a pas renoncé à l’espérance »

Ce mercredi 29 octobre 2025, cinq ans après l’attentat terroriste qui a frappé la basilique Notre-Dame de l’Assomption, la ville organise une cérémonie d’hommage en mémoire de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, tués le 29 octobre 2020 par Brahim Aouissaoui, un ressortissant tunisien armé d’un couteau de cuisine.Dès 8h30, un dépôt de gerbe a eu lieu devant la statue La Colombe de la Paix, en présence du maire Christian Estrosi, des autorités civiles et religieuses, ainsi que des familles des victimes. Le son du glas a ensuite retenti à 8h45, marquant un moment de silence et de recueillement. À 9h, la communauté s’est rassemblée pour une messe présidée par Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Nice, dans la basilique même où le drame s’est produit. Cette célébration, à la fois sobre et profondément priante, a voulu rappeler la dignité des défunts et la fidélité de la foi face à l’épreuve.

Dans son homélie, Monseigneur Nault, évêque de Nice, a invité les fidèles à prier pour les victimes et leurs familles, rappelant que seule la paix du Christ peut guérir les blessures de la haine.

L’attentat du 29 octobre 2020 avait bouleversé la France entière. L’auteur des faits, Brahim Aouissaoui, avait pénétré dans la basilique avant d’assassiner les trois fidèles, dans un acte d’une violence inouïe. Arrêté rapidement grâce à une alerte transmise au centre de supervision urbain de la ville, il a été condamné en février dernier à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, la peine la plus sévère du code pénal français. Mais cette condamnation n’a pas mis fin à la procédure : l’accusé a interjeté appel, et un nouveau procès est prévu du 7 au 18 décembre 2026 devant la cour d’assises spéciale de Paris, une perspective douloureuse pour les familles encore marquées par le souvenir de ces heures sombres.

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Cinq ans après, la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption reste un lieu de prière et de mémoire. Chaque année, les Niçois y reviennent pour confier leurs intentions et honorer les victimes. La lumière des cierges, le silence des fidèles et la présence des autorités rappellent qu’au cœur du drame, la foi demeure.Depuis 2021, la basilique accueille chaque 29 octobre une messe commémorative. Peu à peu, le lieu, marqué par le sang, est redevenu un espace de paix. Les vitraux restaurés et les fleurs déposées chaque semaine témoignent de cette mémoire vivante. « Nice a été blessée, mais elle n’a pas renoncé à l’espérance », confie un paroissien présent à la cérémonie. « Ces trois vies données nous rappellent que le mal n’a jamais le dernier mot. »Dans la ville, les cloches ont sonné comme un écho à cette foi partagée : la paix et la fraternité sont plus fortes que la violence. Cinq ans après, Nice n’oublie pas. Elle prie, elle espère et elle continue d’avancer, unie dans la mémoire et dans la lumière du Christ qui vainc les ténèbres.

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