Les discussions qui se déroulent actuellement au Synode soulèvent des préoccupations majeures, notamment l’obsession persistante de certaines voix occidentales sur la question de l’ordination des femmes. Ces préoccupations, bien qu’importantes, semblent masquer les défis auxquels l’Église fait face aujourd’hui.
L’évêque australien Anthony Randazzo de Broken Bay a dénoncé sur bbcatholic.org cette « tendance » à se concentrer sur des « questions de niche », qui détournent l’attention des problèmes cruciaux rencontrés par les communautés dans le monde entier. Il a également précisé que ces préoccupations proviennent souvent de milieux privilégiés qui ont un accès facile à la technologie et aux ressources, créant ainsi un « nouveau colonialisme » qui écrase les plus vulnérables.
Bien qu’il ne soit pas opposé à la discussion sur ce sujet, il a insisté pour que cette « obsession » ne nuise pas à la dignité des femmes. “Pouvons-nous arrêter de parler des femmes et écouter, et parler avec, les femmes ?” a-t-il demandé.
Le prélat a affirmé que les préoccupations venant de « communautés privilégiées » deviennent accablantes pour ceux qui luttent pour leur survie. Il a conclu en appelant à ne pas oublier les plus vulnérables, rappelant que “lorsque vous venez en Océanie, vous, ici en Europe, êtes la périphérie”
Le sujet de l’ordination des femmes, en particulier, suscite des inquiétudes profondes parmi les catholiques de toutes sensibilités et de tous horizons. Alors que certains et certaines font pression pour une réévaluation de cette question, il est impératif de rappeler que l’Église catholique repose sur des fondements doctrinaux solides qui interdisent l’ordination des femmes. Ce n’est pas une question d’égalité ou de justice sociale, mais plutôt de fidélité à la tradition et à la révélation divine.
On ne peut revendiquer l’accession au sacerdoce féminin comme les suffragettes ont revendiqué le droit de vote, il ne s’agit pas d’une avancée sociale à conquérir, mais de la volonté du Christ Lui-même qui l’a voulu ainsi.
De son coté, la sœur Mary Theresa Barron, déléguée du Synode, a évoqué le sentiment d’appel au sacerdoce ressenti par certaines femmes, ce qui soulève la question suivante : peut-on véritablement parler d’un appel authentique lorsque ce dernier va à l’encontre de la volonté de Dieu telle qu’enseignée par l’Église ? Les vérités fondamentales de la foi catholique ne devraient pas être remises en question sous prétexte de modernité ou de sensibilité sociétale.
Ce type de manœuvre révèle une tendance à privilégier les débats qui pourraient conduire à des conclusions hérétiques, tout en négligeant les voix de celles qui, dans le monde entier, souffrent de l’injustice et de l’oppression. L’Eglise ne doit pas se laisser influencer par des idéologies qui, sous couvert de synodalité, cherchent à bouleverser l’ordre établi par le Christ lui-même.
La question de l’ordination des femmes ne devrait pas être envisagée sous l’angle d’une avancée, d’une évolution » positive » du rôle de la femme mais plutôt comme un défi à la Vérité révélée. L’Eglise a été fondée par le Christ pour mener ses membres sur le chemin du salut, et cela inclut la préservation de la tradition apostolique qui exclut l’ordination des femmes. C’est dans cette fidélité à la foi que réside notre mission, et non dans une quête inlassable de modernité qui pourrait nuire à notre témoignage chrétien.