Le parquet de Munich a récemment annoncé l’abandon de ses enquêtes préliminaires sur le pape Benoît XVI, concernant sa gestion de cas d’abus sexuels commis par des prêtres alors qu’il était archevêque de Munich. Cette décision fait suite à la publication en janvier 2022 d’un rapport indépendant sur les abus commis dans l’archidiocèse de Munich-Freising entre 1945 et 2019.
Le rapport visait à évaluer la responsabilité de la direction de l’archidiocèse bavarois, en particulier des archevêques qui se sont succédés, sur une période de soixante-quinze ans. Les experts ont travaillé principalement à partir de témoignages et d’archives officielles de l’archevêché. Dans le cas spécifique du cardinal Ratzinger, les enquêtes ont conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves d’actes criminels pour poursuivre les enquêtes préliminaires.
Le parquet de Munich a également vérifié si une personne en responsabilité dans l’archidiocèse à l’époque aurait pu assister un prêtre dans un acte d’abus. Les enquêtes ont abouti à la conclusion soit qu’aucune infraction ne pouvait être prouvée, soit qu’un tel crime ne pouvait plus être poursuivi en raison de l’expiration du délai de prescription.
Cette décision rappelle l’importance de protéger les victimes d’abus sexuels et de poursuivre les coupables présumés, tout en respectant les droits de tous les individus concernés.