Le père Dimitri Sidor, membre de l’église de l’Elévation de la Sainte-Croix à Uzhgorod, en Ukraine, a été convoqué par le parquet local pour répondre d’accusations d’incitation à la haine. Le prêtre a prêché à plusieurs reprises contre la persécution des orthodoxes en Ukraine par le pouvoir ukrainien, ce qui a conduit à ces poursuites.

Les discours du père Dimitri Sidor ont été considérés comme une violation de la loi sur la protection contre la discrimination, qui interdit la diffusion de tout discours de haine ou d’appel à la violence. Les autorités locales ont donc décidé d’ouvrir une enquête et de convoquer le prêtre pour s’expliquer.

Cette affaire soulève des inquiétudes quant à la liberté de religion et d’expression en Ukraine, en particulier en ce qui concerne les minorités religieuses. Les orthodoxes sont la principale minorité religieuse en Ukraine et sont souvent confrontés à des discriminations et des persécutions de la part du pouvoir ukrainien, qui cherche à promouvoir l’Eglise orthodoxe ukrainienne, indépendante de l’Eglise orthodoxe russe.

Il est important de rappeler que la liberté de religion et d’expression sont des droits fondamentaux qui doivent être protégés, et que les autorités doivent garantir que toutes les minorités religieuses soient traitées avec respect et égalité. Les poursuites contre le père Dimitri Sidor soulèvent des préoccupations quant à la situation des minorités religieuses en Ukraine et rappellent l’importance de protéger les droits de tous les citoyens, indépendamment de leur appartenance religieuse ou de leur opinion politique.

Source observatoire de la christianophobie