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Pape François, vers une nouvelle vision de l’éthique ?

Pape François :  vers une nouvelle vision de l’éthique ?

Le journaliste du magazine TABLET, Christopher Lamb a rencontré Monseigneur Paglia,président de l’Académie pontificale pour la vie et chancelier de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille.

Dans son article il évoque les rumeurs grandissantes selon lesquelles le pape François envisage un nouveau document susceptible d’assouplir l’interdiction de la contraception artificielle par l’Église.

Un document serait en préparation. La publication jésuite La Civiltà Cattolica a même suggéré un titre : Gaudium Vitae (“La joie de la vie”). La question posée à Monseigneur Paglia :

« Une encyclique papale sur les questions de vie serait-elle possible; sur la contraception artificielle, la FIV , l’avortement et les soins de fin de vie ? »

  la réponse du nonce fut:

“Évidemment, cette question devrait être posée au Saint-Père, plus qu’à moi”, répond-il. “Je crois que le jour viendra où le pape François ou le prochain pape [le fera]. Mais que puis-je dire ? Il est certain que nous devons nous pencher sur la question.”

Selon Monseigneur Paglia, l’encyclique du pape Paul VI , Humanae Vitae, ne doit pas être appliquée d’une façon trop purement « légaliste ».

Mgr Paglia prend l’exemple de la liberté religieuse et de la peine de mort pour montrer que l’Eglise peut changer son enseignement… alors comment interpréter cela ?

Allons-nous vers un véritable bouleversement de la doctrine de l’Eglise sur ces sujets ?L’on sait que l’immense majorité des chrétiens est favorable à la contraception artificielle et plus largement au préservatif . Les conditions sont-elles réunies pour un dialogue théologique sur certaines questions morales ?

Monseigneur Paglia d’exhorter tous les chrétiens à dialoguer:

“Je dis à ceux qui s’opposent à la discussion de ces questions : Je pense qu’il y a un profond problème de fidélité à l’Esprit. Et c’est à dire que c’est une pathologie, c’est une foi malade. Une foi en la formule et non en l’Esprit. Je dirais que cela risque de bloquer l’Esprit”. “Je leur demande de venir débattre” et de le faire sans “tomber dans la tentation d’être le magistère”.

Il ne reste plus qu’à lancer les invitations pour que chacun vienne débattre…

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