Il y a huit ans, le 26 juillet 2016 , la France entière a été bouleversée par l’assassinat du Père Jacques Hamel. Cet homme de Dieu, humble et dévoué, a offert sa vie en sacrifice alors qu’il célébrait la messe dans la petite ville de Saint-Étienne-du-Rouvray. Sa mort tragique, perpétrée par un individu plongé dans la folie et la haine, a résonné comme un cri de douleur dans le cœur des catholiques de France.
Le Père Jacques était un homme d’une grande humilité, un serviteur fidèle de notre Seigneur Jésus-Christ. Il a consacré sa vie à la propagation de l’amour, de la paix et de la miséricorde. Sa présence était un rayon de lumière pour tous ceux qui le connaissaient, et son absence est profondément ressentie.
Le martyr, l’ultime forme chrétienne de témoignage de foi
Selon un passage d’un article de La Vie de 2022, Roseline Hamel, la sœur du prêtre, compare l’image de son « dernier repas » à la dernière Cène du Christ avant sa Passion et fait référence à l’ermite de Tamanrasset en décrivant Jacques Hamel comme un « frère universel », une vie entièrement consacrée.
Paul Vigouroux, vice-postulateur de la cause de béatification du prêtre, souligne que Jacques Hamel manifestait à travers ses actions la bonté de Dieu et désirait servir et donner sa vie jusqu’au bout. Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, complète ce portrait en établissant le lien entre la célébration de la messe, le sacrifice de Jésus et le pardon, sans complaisance ni idéalisation romantique de l’assassinat.
« L’abandon consenti de sa propre vie par amour face à la pulsion de mort des djihadistes : ce sont bien deux conceptions radicalement opposées du martyre qui s’expriment. L’une est féconde, l’autre stérile ; l’une est pure, l’autre travestie ; l’une forte en consentant à être faible, l’autre faible en voulant se croire forte. » extrait Aymeric Christensen, La Vie.
En ce jour de commémoration, n’oublions pas la mort du Père Jacques et de tous ceux qui ont souffert de violence et de persécution pour leur foi. Que sa mort ne soit pas vaine, mais qu’elle inspire chaque personne à chercher la vraie fraternité, pas la » fraternité marketing » des Jeux olympiques.
Sa vie fut un don à Dieu , lui dont les derniers mots furent « Va-t-en, Satan ! », le vrai symbole du combat spirituel.