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Quand la propagande transgenre révèle ses propres horreurs

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Alors que les médias occidentaux multiplient les témoignages « positifs » sur la transition de genre, certains récits finissent par dévoiler, malgré eux, la dure réalité

Entre mutilations irréversibles, souffrances physiques et illusions perdues, ces histoires rappellent combien l’idéologie transgenre s’attaque à la dignité de la personne humaine.Un article du quotidien britannique Metro a récemment mis en avant le témoignage de Katie Neeves, un homme qui raconte avec fierté son parcours de transition, de la prise d’hormones jusqu’à la chirurgie dite de « réassignation sexuelle ». Le texte, publié dans une série intitulée « Pride and Joy » ( Fierté et joie ) se veut inspirant. Mais derrière le discours militant, il dévoile crûment une réalité douloureuse.Neeves décrit en détail sa castration et la création d’un « néo-vagin », évoquant les pansements, le sang et la nécessité d’entretenir son corps comme une plaie ouverte pour le reste de sa vie. L’opération, présentée comme un accomplissement, se traduit en vérité par une souffrance physique intense, une obligation quotidienne de dilatation et une fragilité médicale permanente.

Au-delà de la douleur initiale, ces interventions entraînent des suites lourdes : infections chroniques, perte définitive de la sensibilité, hémorragies, formation de tissus cicatriciels durs et douloureux. Beaucoup témoignent d’odeurs nauséabondes liées aux plaies qui se rouvrent, de nécroses laissant des zones noires et insensibles sur le torse, et d’un engourdissement permanent qui rend même le simple contact insupportable. Les drains chirurgicaux, insérés pour évacuer le sang et les liquides, doivent parfois rester en place des semaines, provoquant malaise et répulsion. À cela s’ajoutent des désordres hormonaux, une dépendance aux médicaments antidouleur et des cicatrices visibles, rappel cruel d’un corps volontairement mutilé. Ce qui est présenté comme un « nouveau départ » ressemble en réalité à une descente dans un quotidien marqué par la souffrance, la dépendance médicale et la désillusion.

Ces récits, loin de normaliser l’idéologie transgenre, soulignent sa violence et la véritable mutilation physique subie.. Car la question de fond demeure : peut-on « se sentir femme » quand on est biologiquement un homme ? Être femme n’est pas un sentiment, ni une construction imaginaire, mais une réalité inscrite dans le corps et voulue par Dieu. Prétendre le contraire conduit à l’absurde et pousse certains à des blessures irréversibles qui ne peuvent offrir ni paix intérieure ni bonheur durable.

Partout en Occident, des médias complaisants publient ce type de récits pour donner un visage « positif » à l’idéologie transgenre. Mais le résultat est souvent inverse : au lieu de susciter admiration et adhésion, ces histoires provoquent gêne, effroi ou pitié. Le public perçoit confusément que ce militantisme médiatique ne conduit pas à la liberté mais à l’autodestruction.

De nombreux médecins alertent aujourd’hui sur les conséquences médicales graves de ces opérations. Plusieurs « détransitionneurs » ont témoigné publiquement de leurs souffrances, dénonçant l’aveuglement idéologique qui les avait poussés à de tels choix. Ces voix, encore marginalisées, révèlent que l’idéologie du genre produit bien plus de victimes qu’elle ne tient ses promesses.

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Face à cette confusion, l’Église n’a cessé de rappeler la vérité sur l’homme et la femme. Le Catéchisme enseigne : « L’homme et la femme ont été créés, c’est-à-dire voulus par Dieu : d’une part, dans leur parfaite égalité en tant que personnes humaines, d’autre part, dans leur complémentarité en tant qu’homme et femme. » (CEC 369).Cette vérité n’est pas une opinion parmi d’autres : elle constitue le fondement de la dignité humaine et du caractére sacré de l’Homme. En niant cette réalité, les idéologies modernes détruisent la personne et l’entraînent vers la souffrance: l’oubli de la loi inscrite dans la nature humaine conduit à la perte de l’espérance et de la joie véritables.En relayant sans recul de tels récits,certains médias pensent servir la « libération » des minorités. Elle ne fait en réalité que confirmer les fruits amers d’une idéologie qui nie le Créateur et s’attaque à la nature humaine. Face à ce déferlement, il est urgent de rappeler que chaque vie humaine est un don précieux, que l’homme et la femme sont créés à l’image de Dieu et que leur identité sexuelle est une bénédiction, non un obstacle.

Rappelons que dans une récente interview le pape Léon XIV a rappelé qu’il fallait garder l’Église ouverte aux personnes LGBT, mais qu’en aucun cas le mariage homosexuel ne pouvait être reconnu. Il montre ainsi la miséricorde inconditionnelle de l’Église à l’égard de personnes victimes d’une idéologie, tout en affirmant avec fermeté que la doctrine immuable ne saurait évoluer. Ce geste est le signe d’une main tendue avec clarté et vérité, où la compassion pastorale se conjugue à la fidélité au dépôt de la foi.Le véritable progrès n’est pas dans la mutilation des corps, et une idéologie qui abime les consciences ne peut nous mener à nous accepter tel que Dieu nous a voulus.

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