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Que sont devenues les 20 églises de l’Île de la Cité ?

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Leur existence et leur architecture, bien que peu documentées, sont attestées par d'anciens plans de Paris, le plus ancien datant de 1223.


Durant le Moyen-Âge, Paris émergeait comme un centre politique et culturel majeur, et le catholicisme y jouait un rôle central. De nombreuses églises furent érigées sur l’Île de la Cité, servant de lieux de culte pour les communautés paroissiales locales.

Sur cette petite île, on comptait jusqu’à 23 églises. Leur existence et leur architecture, bien que peu documentées, sont attestées par d’anciens plans de Paris, le plus ancien datant de 1223.

Citons l’église Saint Christophe qui était un monastère pour femmes datant du VIIème siécle.les religieuses avaient pour mission de prendre en charge l’entretien de la cathédrale Notre Dame de Paris et de ses  » linges ». A partir du IX -ème siècle l’emplacement est dédié à un hôpital pour les pauvres qui deviendra l’Hôtel Dieu actuel.

L’église Sainte Madeleine remplaça la synagogue de Paris lorsque les juifs furent chassés de France au XIIème siècle.

L’église Saint Pierre des Arcis , église à la charge de Saint Eloi ( dédicacée en 1424) ,paroisse pauvre. Elle fut réunie en 1722 avec la paroisse de Saint Eloi et à la révolution, elle devint un lieu de stockage des cloches en vue de les fondre pour fabriquer de la monnaie.

Au fil des siècles, la majorité de ces églises ont été détruites. Les guerres, les rénovations urbaines et les transformations architecturales ont contribué à leur disparition progressive, répondant aux exigences d’une population en augmentation et à la nécessité de moderniser l’infrastructure urbaine.

Malgré leur disparition, certaines traces demeurent. Des œuvres d’art originaires de ces églises se retrouvent encore aujourd’hui dans des musées ou des collections privées. Par ailleurs, les noms de certaines rues et places parisiennes évoquent encore l’emplacement et l’histoire de ces édifices religieux.

Parmi les 23 églises de l’Île de la Cité, toutes ont disparu à l’exception de l’église Saint-Aignan. Bâtie au XIIe siècle, elle a survécu en partie à la Révolution française et aux grands travaux haussmanniens du XIXe siècle. Aujourd’hui, ses vestiges, classés Monument historique, sont situés dans la cour du 24 rue Chanoinesse et derrière la porte du 19 rue des Ursins, mais ils ne sont pas accessibles au public.

Focus sur la chapelle Saint -Aignan

source histoires-de-paris.fr

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