Face à un sacrilège, il est important de prendre des mesures pour compenser le préjudice causé. Le sacrilège est la profanation d’une chose, d’un lieu ou d’une personne consacrée au culte divin, ce qui implique une violation du caractère sacré de ces réalités. Il peut être de trois types : royal, personnel ou local.
Le véritable sacrilège consiste à détruire ou profaner ces réalités sacrées en manquant de respect et d’honneur à Dieu et à ce qui lui est consacré. Le sacrilège royal se manifeste par le manque de respect envers les sacrements, les vases sacrés, les images, ainsi que par le vol de choses ou de biens sacrés.
Le sacrilège personnel implique la violence envers une personne consacrée, surtout par des actes, et non seulement par des mots. Il peut aussi inclure le péché contre le vœu de chasteté, dans lequel non seulement la personne qui a fait le vœu, mais aussi son complice, pèche.
Le sacrilège local se produit lorsqu’une personne est tuée dans un lieu consacré ou lorsqu’un lieu sacré est consacré à un usage profane, ou lorsqu’un vol est commis dans un tel lieu. L’Église doit répondre à ces actes en accomplissant des actes d’expiation appropriés pour compenser le préjudice subi.
Le sacrilège est un péché contre la religion qui porte atteinte à la gloire de Dieu et à la sanctification de l’homme. Le sacrilège le plus fréquent et le plus grave concerne la Très Sainte Eucharistie, qui est la réalité la plus sacrée de l’Église. Recevoir la Eucharistie avec indignité ou profaner les formes consacrées sont des exemples de sacrilèges graves.
Il est également important de préserver la sainteté du sacrement de la pénitence en se confessant avec sincère repentir et en évitant les confesseurs qui cherchent à pousser le pénitent à pécher. Les prêtres et les religieux sont appelés à vivre pour le culte divin et à manifester la sainteté des sacrements dans la manière de les célébrer ou de les recevoir. Les personnes consacrées doivent également refléter la sainteté dans leur mode de vie.
Le sacrilège peut être plus ou moins grave en fonction du degré de sainteté de la chose, du lieu ou de la personne concernée. Par exemple, tuer un prêtre serait un doublement grave péché, tandis que voler de l’argent à un prêtre ne serait un sacrilège que s’il s’agit d’argent destiné à un but cultuel. La punition pour un sacrilège grave peut être l’excommunication ou une autre sanction temporelle.
Si un sacrilège se produit, il est nécessaire de rétablir les réalités sacrées, telles que les formes consacrées, les images, les vases sacrés, les sites sacrés, etc. Si l’état des objets sacrés ne permet pas de les utiliser à leur objectif, ils doivent être placés dans des lieux dignes pour empêcher toute nouvelle profanation. L’Église répond au sacrilège en réparant les dommages causés, basé sur l’exigence de la vertu de justice.
Enfin, il est important de rappeler que la miséricorde et la justice sont toutes deux présentes en Dieu et en nous. La réparation de nos péchés, qui complète ce qui manque dans la Passion de Jésus-Christ, est fondamentale pour la vie de l’Église et pour celle des chrétiens. L’expiation montre notre sainteté envers nous-mêmes et non envers le Christ.