La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, prévue pour le week-end des 7 et 8 décembre prochains, est un événement de portée mondiale, bien au-delà des frontières françaises. En effet, l’Élysée a invité plusieurs chefs d’État et personnalités internationales afin de célébrer ce moment historique, symbolisant la résilience de la France et de l’Église catholique après le terrible incendie du 15 avril 2019. Toutefois, à l’approche de cette cérémonie religieuse, plusieurs absences notables viennent éclipser la liste des invités prestigieux.
Donald Trump : Une absence inattendue
Parmi les absents les plus médiatisés, on trouve Donald Trump, récemment réélu président des États-Unis. Bien qu’il ait été pressenti pour assister à la réouverture de Notre-Dame, il a finalement dû annuler sa venue. Selon des sources proches de l’organisation, l’ex-président américain, qui prendra ses fonctions en janvier 2025, est contraint de prioriser les préparatifs de sa transition vers la Maison-Blanche.
À quelques semaines de sa prise de fonction, ses engagements liés à son futur mandat l’empêchent de participer à des événements internationaux de cette envergure, malgré les liens historiques forts entre la France et les États-Unis. Cette absence, bien que compréhensible sur le plan diplomatique, reste néanmoins un sujet de déception pour certains observateurs qui espéraient une forte présence américaine lors de ce moment symbolique pour la France et la chrétienté.
En revanche, Jill Biden, Première Dame des États-Unis, sera bien présente pour représenter son mari à cette cérémonie tant attendue. Cette présence marque l’engagement des États-Unis envers la France, dans le cadre d’une relation historique et spirituelle forte.Rappelons que parmi les contributions notables, la Starr Foundation et la Marie-Josée et Henry Kravis Foundation ont chacune versé 10 millions de dollars. De plus, la French Heritage Society de New York a reçu un don de 2 millions de dollars de la famille Estée Lauder.
La Première Dame américaine se tiendra sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, à côté des autres invités de marque, témoignant d’une présence diplomatique symbolique.
L’absence de la royauté et du Pape François
En plus de l’absence de Donald Trump, deux autres figures royales ont décidé de ne pas participer : le roi Charles III du Royaume-Uni et le roi Felipe VI d’Espagne. Leurs absences suscitent des interrogations, bien qu’aucune explication officielle n’ait été fournie. Cela contraste avec l’importante présence de l’Église catholique, représentée par de nombreux dignitaires, mais surtout par l’absence notable du pape François. Le Saint-Père a fait le choix de se rendre en Corse une semaine plus tard, privilégiant son engagement auprès des « périphéries » de l’Église, fidèle à sa mission d’aller vers ceux qui sont le plus dans le besoin. Plusieurs évêques français ont évoqué, à juste titre, les contraintes de son emploi du temps et son engagement pastoral, expliquant ce choix de ne pas participer à cet événement, malgré son importance symbolique.
Un concert mondialement attendu pour célébrer la réouverture
Malgré ces absences, l’événement promet se veut être un moment inoubliable. Le 7 décembre, un concert exceptionnel marquera la réouverture officielle de la cathédrale. Un ensemble d’artistes se produira sur le parvis de Notre-Dame, sous la direction du maestro vénézuélien Gustavo Dudamel, tandis que le pianiste Lang Lang et le ténor Benjamin Bernheim en seront les têtes d’affiche. À leurs côtés, des artistes populaires tels que Clara Luciani, Vianney et Garou, incarneront une touche plus contemporaine et populaire, apportant une dimension supplémentaire à cette célébration à la fois solennelle et festive.
Le programme musical se veut un véritable hymne à la beauté et à la grandeur de Notre-Dame, et au-delà, un témoignage de la foi et de l’espérance qui renaissent après la tragédie de l’incendie. De plus, la diversité des artistes présents reflète une volonté de réunir plusieurs cultures, soulignant ainsi le caractère universel de cet événement.
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Notre-Dame de Paris : Un symbole de la foi chrétienne et la fierté de la France
Il y a cinq ans, le monde entier retenait son souffle en apprenant l’incendie dévastateur qui avait ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. La cathédrale, lieu emblématique de la chrétienté et joyau du patrimoine mondial, avait vu sa flèche s’effondrer, et sa toiture souffrir de lourds dégâts. Cet incendie avait provoqué une onde de choc mondiale, tant pour les croyants que pour les admirateurs de ce monument historique.
Aujourd’hui, après cinq années de travaux, le chantier de restauration touche à sa fin. Le message envoyé par la réouverture de Notre-Dame est celui d’une Église vivante, qui renaît de ses cendres et se tient prête à poursuivre sa mission. Notre-Dame est plus qu’un monument ; elle est le cœur battant de la foi chrétienne en France, un lieu de prière et de recueillement, mais aussi un témoignage de la résilience et de la solidarité internationale.
Cette réouverture sera un moment de communion, non seulement pour les catholiques, mais pour tous les amoureux du patrimoine, du sacré et de la culture. La cérémonie des 7 et 8 décembre, même marquée par les absences de certaines figures de premier plan, restera un événement historique, symbolisant le triomphe de la foi chrétienne, de la culture et de l’unité face à l’adversité.
En ces temps synodaux où l’Église traverse des turbulences et des tentatives de remise en question, la réouverture de Notre-Dame offre une occasion de redécouvrir la beauté de la foi chrétienne et de réaffirmer l’importance de préserver les monuments qui témoignent de notre héritage spirituel et culturel. C’est un appel à la prière, à la fraternité et à l’unité, dans un monde qui a grand besoin de lumière.