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Saint Albert Le Grand

Frère prêcheur, évêque de Ratisbonne, docteur de l’Église (+ 1280)

Saint Albert le Grand, également connu sous le nom d’Albertus Magnus, est une figure éminente de l’Église catholique, célébrée en tant que frère prêcheur, évêque de Ratisbonne et docteur de l’Église. Né vers 1200 dans une famille noble de Bavière, peu d’informations sont disponibles sur ses premières années. Cependant, il est né à Lauingen, une ville située sur les rives du Danube.

Dès son jeune âge, Albert le Grand a montré un don exceptionnel pour les études. Il a rejoint l’Ordre des Prêcheurs, également connu sous le nom de dominicains, où il a été rapidement remarqué pour son intelligence et ses compétences académiques. Il a été chargé d’enseigner tout en poursuivant ses propres recherches. Sa principale mission était de rendre la pensée du philosophe grec Aristote accessible au monde latin, grâce à sa redécouverte par le biais de la tradition arabe de Cordoue, et de l’harmoniser avec la pensée chrétienne.

Pendant son séjour à Paris, Albert le Grand a développé une amitié solide avec l’un de ses étudiants les plus brillants, saint Thomas d’Aquin. Cette amitié fidèle et inébranlable les a liés à jamais.

Lorsqu’Albert a déménagé à Cologne pour poursuivre son enseignement, son disciple saint Thomas l’a suivi. Lorsque saint Thomas a été accusé d’hérésie, Albert est allé jusqu’à Cologne pour le défendre avec détermination.

Bien qu’il ait aspiré à consacrer sa vie à la pensée et à l’enseignement, Albert le Grand a répondu à l’appel de la foi. Par obéissance, il est devenu provincial dominicain et, plus tard, évêque de Ratisbonne (Ratisbonne). Cependant, après seulement deux ans, il est apparu clairement que son enseignement n’était pas suffisant pour les responsabilités épiscopales, et il a été autorisé à retourner à ses études bien-aimées.

La connaissance d’Albert était presque encyclopédique, à tel point qu’on le considérait comme un maître de l’ésotérisme. Cependant, sa foi dépassait même sa maîtrise de la théologie et de la philosophie. Il écrivait : “C’est pourquoi on le dit Notre Père, il n’est pas de prière douce et familière qui commence d’une manière plus familière et plus douce”, dans son commentaire de saint Matthieu.

Albert le Grand a été proclamé docteur de l’Église et est également vénéré comme le patron des scientifiques. Sa vie riche en connaissances et en concentration à la foi continue d’inspirer les générations futures. Son héritage est commémoré dans un livre intitulé “La Bible mariale” publié par les éditions Beya, qui met en lumière sa vaste exploration intellectuelle et spirituelle.

Saint Albert le Grand est né dans le sud de l’Allemagne vers 1200 et est connu sous le surnom de “Docteur universel”. Il s’est intéressé à un large éventail de domaines, notamment le grec, l’arabe, l’alchimie, la magie, la zoologie, et l’astrologie, tout en s’inspirant d’auteurs tels qu’Empédocle et Platon, ainsi que des auteurs latins. Il a été évêque de Ratisbonne pendant deux ans, mais sa véritable passion résidait dans l’union de la sagesse des saints avec la science naturelle et humaine.

Ses voyages fréquents à Rome, Lyon, Strasbourg, Paris, entre autres, se faisaient toujours à pied, conformément à la règle de son Ordre dominicain. Albert le Grand est décédé en 1280, probablement à l’âge de 87 ans, à Cologne, où son tombeau se trouve dans l’église Saint-André.

La mémoire de saint Albert, surnommé le Grand, est célébrée pour ses contributions remarquables à la philosophie et à la théologie, tant par ses enseignements oraux que par ses écrits. Il a enseigné à Paris et comptait parmi ses étudiants le célèbre saint Thomas d’Aquin. Il a réussi à combiner de manière magistrale la sagesse des saints avec la science naturelle et humaine. Malgré sa brève période en tant qu’évêque de Ratisbonne, il a préféré la pauvreté de son Ordre dominicain à tout l’honneur mondain. Il est décédé pieusement à Cologne, entouré de ses frères.

En conclusion, la vie de saint Albert le Grand est un témoignage inspirant de dévouement à la foi, d’intelligence et de recherche du savoir. Sa contribution exceptionnelle à la philosophie, à la théologie et à la promotion de la pensée d’Aristote dans le monde latin en fait une figure emblématique de l’Église catholique et de l’histoire intellectuelle européenne. Sa prière résonne toujours : “Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur. Dans le désert des pénitents, nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de vaines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l “Ordre, le brillant de la science.”

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