Confesseur IVe siècle
Né sur une île de la mer Égée en Grèce, Alexandre embrassa d’abord une formation littéraire à Constantinople, devenant ainsi un grand lettré de son époque. Mais son parcours prit un tournant inattendu lorsqu’il choisit la voie militaire, finissant par devenir gouverneur du Prétoire. Après quatre années de service, une décision radicale l’attendait.
Tel le prophète Elie, Alexandre se retira au désert, initialement en Mésopotamie. Là, il attira rapidement des disciples, formant une communauté monastique où il organisa ses moines en quatre groupes distincts : grecs, romains, syriens et égyptiens. Son enseignement majeur ? La règle selon laquelle ils devaient se relayer jour et nuit dans l’église pour chanter incessamment l’office liturgique, dans leur langue maternelle respective.
Plus tard, Alexandre s’installa à Constantinople, où il fonda le célèbre monastère des Acémètes, ainsi nommés pour leur habitude de ne pas dormir mais de se relayer pour la prière perpétuelle. Cette pratique, connue sous le nom de « Laus perennis », était une louange continue instaurée par Alexandre lui-même. Ce rituel de la louange perpétuelle devint emblématique et influença de nombreux autres monastères en Orient.
La vie d’Alexandre, ainsi que celle de ses compagnons saints Marcel et Jean Calybite, sont capturées dans le livre « Les moines Acémètes: Vies des saints Alexandre, Marcel et Jean Calybite », témoignant de leur dévotion et de leur influence durable dans le monde monastique.
