Le journal Le Figaro nous explique comment Donald Trump « ex-propriétaire de casinos, ayant contracté trois mariages et impliqué dans plusieurs affaires d’inconduite sexuelle au cours des années » , a émergé comme un choix improbable mais crucial pour les chrétiens évangéliques des États-Unis.
Un grand nombre de ces croyants fervents voient en lui non seulement le meilleur candidat à la présidence, mais aussi une figure désignée par la Providence pour sauvegarder l’âme de l’Amérique de la perdition.
Le quotidien nous explique que Lorsqu’il s’est lancé dans la course à la présidence en 2015, Trump semblait offrir peu à la droite religieuse du pays. Cependant, « au fil du temps, il a consolidé un soutien en proposant de nommer des juges anti-avortement à la Cour suprême, une mesure cruciale pour les évangéliques conservateurs. »
Leur soutien, qui a culminé à 84% lors de l’élection de 2020, a été renforcé par les nominations de trois juges conservateurs à la Cour suprême sous l’administration Trump, ce qui a conduit à l’annulation du droit fédéral à l’avortement en 2022.
Malgré les critiques sur son manque d’implication religieuse et sa réticence à afficher ouvertement sa foi, Trump continue à rallier les évangéliques.
Trump incarne un protecteur contre les changements qui menacent leurs valeurs et leur mode de vie traditionnel. Comme le souligne Tim Alberta, la montée en puissance de Trump trouve ses racines dans un nationalisme chrétien qui assimile l’idéal américain à une mission divine.
Pour les évangéliques, Trump représente un allié inattendu mais efficace dans leur combat pour préserver ce qu’ils considèrent comme les fondements chrétiens de la nation.
Son engagement à défendre les intérêts américains est perçu comme une extension de la lutte pour la foi, même si ses actions et son style de vie ne correspondent pas nécessairement à leurs normes morales. En fin de compte, pour beaucoup d’entre eux, Trump est prêt à combattre pour leur cause d’une manière que même les plus pieux des chrétiens pourraient ne pas être prêts à faire.
Source Le Figaro