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Saint Alexis Falconieri : les sept marchands de Florence qui devinrent saints

Alexis Falconieri est l’un des sept marchands florentins qui choisirent de quitter leur activité commerciale pour se consacrer entièrement à l’Église, suivant l’exemple de la Mère de Dieu, dans la prière et dans l’apostolat. Ces hommes, membres de l’Ordre des servites de Marie, étaient étroitement liés par une profonde amitié. Tous âgés de trente à trente-cinq ans au moment de leur retraite, ils se retirèrent en silence, construisant des huttes de bois dans la forêt pour se livrer à la prière et au travail manuel.

Chacun leur tour, ils prenaient la besace et mendiaient, afin de partager la condition des plus démunis et d’endurer les humiliations infligées par ceux qui se rappelaient leur ancienne richesse. Ils n’avaient jamais envisagé de fonder un ordre religieux, mais Rome leur imposa cette tâche. Leur dévotion envers la Sainte Mère de Dieu leur valut le nom de “servites” ou “serviteurs de Marie”.

Tout comme leur amitié fraternelle les avait unis de leur vivant, la postérité les a honorés d’une même vénération. En 1888, le pape Léon XIII les canonisa collectivement sous les noms de Bonfils, Bienvenu, Manet, Amédée, Hugues, Sosthène et Alexis.

Leurs corps reposent au Mont Sénario, dans une même sépulture, témoignant que même dans la mort, ils demeurent unis par leur vie commune.

La mémoire des sept saints fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie est célébrée chaque année. Ces marchands de Florence décidèrent de s’établir sur le mont Senario pour servir la Vierge Marie et fondèrent un Ordre sous la Règle de saint Augustin. Leur esprit fraternel perdura dans leur vie et une vénération commune du peuple les accompagne après leur mort. Ils sont commémorés ensemble le jour où mourut cent ans après le dernier d’entre eux, Alexis, en 1310.

Ces hommes étaient inspirés par un profond amour pour la Bienheureuse, la Dame qui se réjouit du Christ. Ils cherchaient réconfort auprès d’elle et invoquaient son aide pour enflammer leur cœur d’amour divin. Dans leur chant, ils exprimaient leur joie et leur espérance en la protection de la Madone et de son Fils, trouvant ainsi un refuge sûr dans leur foi.

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