Patriarche d’Alexandrie, Père de l’Église, est également honoré en janvier dans les Églises d’Orient.
Athlétique dans la lutte contre l’arianisme, Saint Athanase fut un fervent défenseur de la divinité du Christ, ne ménageant ni ses écrits ni sa vie pour cette cause. De taille modeste mais d’une intelligence prodigieuse, imprégné de la culture grecque, il était déjà diacre lorsqu’il accompagna l’évêque d’Alexandrie au concile de Nicée en 325.
Cet événement fut crucial, marquant la condamnation d’Arius, son compatriote, et l’établissement des dogmes de l’Incarnation et de la Sainte Trinité.
Élevé au rang d’évêque d’Alexandrie en 328, Saint Athanase devint alors la cible constante des ariens, des semi-ariens et des anti-nicéens, qui étaient nombreux en Égypte et dans toute l’Église. Les empereurs, favorables à des solutions plus souples que celles de Nicée, soutenaient ces mouvements, espérant un compromis pour unifier les chrétiens et apaiser l’empire.
Ce climat explique les dix-sept années d’exil sur les quarante-cinq de son épiscopat : deux ans à Trèves, sept ans à Rome, et le reste dans les déserts égyptiens. On alla même jusqu’à l’accuser du meurtre de l’évêque Arsène d’Ypsélé, mais sa réputation fut rétablie lorsque ce dernier réapparut vivant devant ses accusateurs.
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