Originaire de Bretagne, Saint Aubin fut d’abord abbé de Nantilly, près de Saumur, avant de devenir évêque d’Angers, dont il est aujourd’hui le patron céleste. Sa vie rayonne de charité et de fermeté dans un monde barbare et cruel. Il fut un acteur majeur du troisième Concile d’Orléans, qui œuvra à la réforme de l’Église franque.
D’une grande austérité, il s’éleva contre les injustices, notamment en défendant les prisonniers et les malheureux. Il n’hésita pas à affronter les grands seigneurs pour imposer le respect du mariage et condamner les mariages incestueux, pratiques courantes à l’époque mérovingienne.
Sa charité sans bornes envers les démunis et les malades fut récompensée par de nombreux miracles. Par exemple, lorsqu’il libéra une dame des griffes de ses créanciers, un gardien insolent qui tenta de s’opposer à lui tomba mort à ses pieds, témoignant de la puissance de sa foi.
À Guérande, où une collégiale lui est dédiée, Saint Aubin est honoré pour avoir repoussé les Normands lors d’une invasion. Sa mémoire est également préservée à travers les récits des habitants qui le prièrent en dernier recours, et de l’apparition d’un cavalier blanc qui mena les troupes à la victoire.
Saint Aubin, par sa dévotion et son action, demeure un exemple de piété et de courage pour les fidèles, rappelant l’importance de la charité et de la justice dans la vie chrétienne.
Source Nominis
