Bartolomé est un patronyme issu du patronyme araméen bar-Tôlmay, « fils de Tôlmay » ou « fils de Ptolémée »
Mentionné dans les trois Evangiles Synoptiques (Matthieu 10 :3 ; Marc 3 :18 ; Luc 6 :14), toujours accompagné de Saint Philippe l’Apôtre. Selon les Actes des Apôtres, il a été témoin de l’ascension de Jésus (Actes 1:13).
Dans l’évangile de saint Jean, il n’apparaît pas sous le nom de Barthélemy, mais sous celui de Nathanaël, étant l’un des disciples à qui Jésus est apparu à la mer de Tibériade après sa résurrection.
Il a traditionnellement servi comme missionnaire en Éthiopie, en Mésopotamie, en Parthie (dans l’actuel Iran), en Lycaonie (dans l’actuelle Turquie) et en Arménie.
L’évêque du quatrième siècle, Eusèbe de Césarée, dans son histoire ecclésiastique raconte que lorsque le professeur du deuxième siècle, saint Pantaenus d’Alexandrie, visita l’Inde, il trouva une copie hébraïque de l’Évangile selon Matthieu que Barthélemy y avait laissée.
L’apôtre aurait été martyrisé par l’écorchement et la décapitation sur ordre du roi arménien Astyages. Bien que certaines traditions affirment qu’il fut crucifié, noyé ou décapité, il est souvent représenté tenant en main le grand couteau qui servit à son suplice.
Ses reliques auraient été transportées à l’église de Saint-Barthélemy sur l’île du Tibre à Rome. Certaines parties de son crâne sont vénérées dans la Collégiale Saint-Barthélemy, plus connue sous le nom de « Cathédrale de Francfort », située à Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Cependant sa dépouille principale est vénérée à la basilique Saint-Barthélemy-en-l’Île qui est dédiée à l’apôtre, sur l’île Tibérine, à Rome.
Sa fête est commémorée le 24 août dans l’Église latine; le 11 juin dans les Églises orientales ; Le 8 décembre parmi les chrétiens arméniens.