L’église Saint-Pierre de la Marandinière, édifice construit en 1965, pourrait être rasée pour laisser place à des logements étudiants. Cette information, relayée par actu.fr , soulève des interrogations sur la stratégie du diocèse de Lyon et son engagement envers la préservation du patrimoine religieux.
Le permis de construire apposé le 7 mai 2024, annonce la démolition de cette église pour la construction d’une résidence de 253 logements. « Le patrimoine d’après-guerre est encore une fois déconsidéré », déplorent à juste titre de nombreux internautes, témoignant d’un malaise grandissant face à cette tendance de la modernité à sacrifier nos églises sur l’autel du profit.
N’oublions pas que cette église n’est pas qu’un simple bâtiment ; elle est le témoin de la foi d’une communauté. Construite à l’initiative du diocèse et de l’architecte Henri Paradis, son histoire mérite d’être respectée. En effet, après avoir vu la première messe célébrée dans un bâtiment préfabriqué en 1955, l’église a été mise en service à la fin de 1965, et a servi de lieu de rassemblement et de prière pour les fidèles de la région.
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Aujourd’hui, la société XXL42 est chargée de ce projet , orchestré avec la complicité d’un promoteur immobilier, le groupe Edouard Denis. Les appartements, conçus pour les étudiants et les jeunes actifs, seront commercialisés à partir de 96 700 euros, avec des commodités modernes.
Face à cette situation devenue une habitude pour de nombreux diocèses en France et à l’étranger , il est semble légitime de s’élever contre cette dérive et de défendre nos lieux de culte contre une destruction qui va au-delà des murs de l’église et contribue à l’effacement de notre patrimoine spirituel.
