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Saint Paulin d’Aquilée

Selon ses contemporains, il était surnommé "la lumière de la chrétienté" et ne négligeait pas pour autant la responsabilité envers son propre diocèse.

évêque d’Aquilée (+ 804)

On ignore si son origine était allemande ou italienne. Il était reconnu comme l’un des érudits les plus éminents de son temps, s’exprimant aussi bien en prose qu’en poésie. Alcuin le considérait comme son maître, et l’empereur Charlemagne l’invita à sa cour pour en faire l’un de ses conseillers en matière religieuse. C’est grâce à lui qu’il fut nommé évêque d’Aquilée, dans la région du Frioul en Italie.

Selon ses contemporains, il était surnommé « la lumière de la chrétienté » et ne négligeait pas pour autant la responsabilité envers son propre diocèse. Il fut un fervent défenseur de l’ajout du « Filioque » dans le texte latin du Concile de Nicée et s’engagea dans l’évangélisation des Avars et des Slovènes.

Il est également l’auteur de « Ubi caritas et amor, Deus ibi est » (où sont amour et charité, Dieu est présent). En 802, à la frontière du Frioul et de la Vénétie, Saint Paulin, évêque d’Aquilée, entreprit la mission de convertir les Avares et les Slovènes à la foi chrétienne. Il adressa à Charlemagne un poème remarquable sur la règle de la foi.

Le Verbe sacré du Père, tout-puissant et parfait en tous points, se répand à travers toutes les choses. Il manifeste sa puissance partout, illuminant tout, qu’il soit visible ou invisible. Il les renferme en lui-même, les unissant toutes en son sein. Aucune n’échappe à sa puissance, car il insuffle la vie et la protection à chacune d’entre elles, partout, de manière individuelle et collective.

Ces paroles sont extraites du Livre des heures de ce jour, telles qu’écrites par Saint Athanase.

Source nominis

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