Tribune Chrétienne

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Sainte Colette de Corbie

Réformatrice des Clarisses (+ 1447)

Née à Corbie, en Picardie, Colette, appelée ainsi en hommage à saint Nicolas, ses parents ayant prié ce saint pour avoir un enfant, s’est trouvée orpheline à l’âge de dix-huit ans. Après avoir sollicité l’entrée chez les béguines d’Amiens et les bénédictines, puis chez les clarisses, elle a finalement été accueillie dans le Tiers-Ordre de Saint François à Corbie, où elle a mené une vie de recluse. Toutefois, sentant un appel à une plus grande austérité, elle aspirait à réformer les clarisses. Elle a ainsi rencontré le pape Benoît XIII à Nice, recevant son soutien pour cette entreprise. Par la suite, elle a été nommée abbesse par le pape Alexandre V, confirmant ainsi sa mission de réforme.

Sainte Colette a entrepris ses réformes principalement en Franche-Comté, rénovant d’abord le monastère de Besançon, puis plusieurs autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique. Après sa mort à Gand, son corps a été transféré à Poligny, dans le Jura.

En 1432, elle fonde le monastère de l’Ave Maria au Puy, où elle reste deux ans avec 14 religieuses. Connue pour sa vie ascétique et son engagement mystique, elle a rayonné même en des temps troublés tels que la guerre de Cent Ans et le Grand Schisme, touchant aussi bien les puissants que les religieux et les humbles.

Sainte Colette Boylet, vierge, a vécu une vie très austère pendant trois ans dans une maisonnette près de l’église de Corbie avant d’être admise à la profession de la Règle de sainte Claire. Elle a ensuite entrepris la réforme de nombreux monastères de Clarisses, promouvant l’esprit de pauvreté et de pénitence.

Elle adressa ces mots à ses sœurs le 18 juillet 1446 : “Je vous recommande toujours la sainte Règle, que vous preniez bien garde que tout soit bien fait et bien gardé, afin que, de la charge qui vous est commise, vous puissiez rendre bon compte à Dieu. Le labeur est bref mais le repos est long.”

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