Martyre en Turquie (+ v. 250)
Sainte Denise, jeune vierge chrétienne âgée d’à peine seize ans, a scellé son témoignage de foi par le martyre vers l’an 250, dans la ville de Lampsaque, en Asie Mineure (actuelle Turquie). Elle fut associée au supplice de ses compagnons de foi, les saints Pierre, André et Paul.
À cette époque de persécutions sanglantes, alors que l’autorité romaine imposait aux citoyens de sacrifier aux divinités païennes, Pierre, l’un de ses compagnons, refusa catégoriquement en ces termes : « Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d’offrir le sacrifice de l’adoration au Dieu vivant et véritable. » Cette déclaration d’une foi intransigeante, rapportée par le martyrologe romain, déclencha la colère des autorités.
Témoin de ces événements, Denise apprit avec douleur qu’un autre accusé, Nicomaque, venait de renier sa foi sous la pression. N’hésitant pas à proclamer la vérité devant tous, elle s’écria : « Il s’est perdu à jamais dans l’autre monde. » Ses paroles ne laissèrent aucun doute sur son appartenance au Christ. Les gardes l’arrêtèrent immédiatement.
Conduite devant le proconsul, la jeune Denise fut invitée à renier sa foi en sacrifiant à la déesse Vénus. Elle refusa avec courage. Subissant la torture, elle demeura ferme dans sa confession du Dieu vivant, préférant la mort au reniement. Finalement, elle fut décapitée, recevant ainsi la couronne du martyre.
Aujourd’hui encore, Sainte Denise est honorée comme un modèle de pureté, de fidélité et de bravoure chrétienne, rappelant à tous les croyants que « celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Mt 24,13).Son souvenir est conservé notamment à travers de délicates représentations populaires, comme celle imprimée à Épinal par les ateliers Pellerin, et exposée au musée de l’Image.
Avec nominis
