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Sainte Kateri Tekakwitha

Autochtone du continent nord-américain (+ 1680)

Kateri est la première sainte autochtone du continent nord-américain. Elle est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), d’une mère algonquine chrétienne et d’un père agnier. Ces tribus, les Algonquins, les Agniers (ou Iroquois) et les Hurons, étaient des peuples autochtones d’Amérique du Nord. Ossernenon est également le lieu où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande ont été martyrisés pour leur foi.

En tant que fille de chef, Kateri a refusé le mariage arrangé et a réussi à convertir celui qu’elle était destinée à épouser. Après diverses épreuves, elle a trouvé refuge à la mission jésuite Saint-François-Xavier sur le Saint-Laurent, où elle a mené une vie de prière et de travail exemplaire jusqu’à sa mort en 1680.

Née Tekakwitha, elle était la fille d’un chef mohawk et d’une algonquine catholique. Baptisée et éduquée par des missionnaires français, elle a été touchée par la variole à l’âge de quatre ans, ce qui l’a laissée défigurée et handicapée. Après avoir été adoptée par un parent chef d’une tribu voisine, elle a renforcé sa foi et a été baptisée par un missionnaire à l’âge de vingt ans. Face à l’hostilité de sa famille en raison de sa conversion, elle a échappé à la persécution et a fondé à Kahnawake une communauté d’indiens chrétiens, dévoués à la prière, la pénitence et le soin des malades. Elle est décédée en 1680, après avoir fait vœu de chasteté l’année précédente, en invoquant Jésus. Selon la tradition, ses cicatrices ont miraculeusement disparu à sa mort et de nombreux malades ont été guéris lors de ses funérailles.

Son procès en canonisation a été ouvert en 1884, et elle a été déclarée vénérable par Pie XII en 1943, puis bienheureuse par Jean-Paul II en 1980 (fêtée le 14 juillet). Kateri occupe une place particulière dans la dévotion des catholiques amérindiens du Canada et des États-Unis.

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