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« S’attaquer aux catholiques est une transgression très facile » : Gabrielle Cluzel réagit à la caricature de Charlie Hebdo

Gabrielle Cluzel, mardi 27 août - Images Europe 1
Gabrielle Cluzel, mardi 27 août - Images Europe 1
La journaliste et auteur est revenue sur la caricature injurieuse de la Vierge Marie publiée le 16 août dernier.

*Tribune Chrétienne a déposé plainte, avec l’association Marie de Nazareth, contre Charlie Hebdo.

La journaliste et auteur Gabrielle Cluzel a livré son point de vue sur la caricature injurieuse de la Vierge Marie publiée par le journal satirique au lendemain de la solennité de l’Assomption. « La Vierge Marie est la Mère des catholiques. Ils ont le droit de protester », a-t-elle estimé en premier lieu au micro de l’émission Europe 1 soir, ce mardi 27 août.

Le journal satirique, qui a bâti sa réputation sur l’irrévérence et la « transgression » verse dans une facilité évidente en tapant une fois de plus sur la religion catholique. « C’est de la transgression très confortable et facile que de s’attaquer aux catholiques », a pointé la journaliste. « Parce qu’on sait que ces attaques sont sans danger, elles sont souvent proférées à l’endroit de cette religion », regrette Gabrielle Cluzel, ajoutant qu’il existait une autre « doxa dominante que personne ne s’avisait, au contraire, d’attaquer » .

Les religions et en particulier le catholicisme figurent parmi les cibles favorites et récurrentes du journal. De 2005 à 2015, 21 une ont été consacrées à la dérision de la religion catholique contre 7 sur l’islam.

La condamnation, aussi vive soit-elle de la caricature de la Sainte Vierge, ne saurait pour autant légitimer ni faire oublier le drame qui a frappé la rédaction du journal en janvier 2015. « On peut considérer que l’horrible carnage subi par Charlie Hebdo est un drame atroce et le condamner, sans néanmoins souscrire à tout ce qu’ils font », explique Gabrielle Cluzel, notamment à l’égard de ceux qui lui reprochent de ne pas « être Charlie ».

Quant au caractère prétendument comique du dessin, la journaliste, à l’instar de milliers de catholiques offensés, ne l’a pas trouvé : « Moi ça ne me fait pas rire, c’est certain ».

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