La Pape François a rappelé l’importance de dire non à la torture au nom de la dignité humaine, il a appelé et à la prière pour que la communauté internationale s’engage concrètement dans l’abolition de la torture et soutienne les victimes et leurs familles. Bien que la convention de l’ONU de 1984 contre la torture ait été ratifiée par 173 États, il reste encore beaucoup à faire pour éliminer cette pratique. La torture va à l’encontre du respect fondamental de la personne, dégrade ceux qui la pratiquent et perpétue un cycle de violence. Elle affecte gravement l’intégrité physique, psychique, sociale et relationnelle des victimes et constitue un traumatisme aux conséquences durables.

La torture est utilisée pour obtenir des informations, des aveux ou des avantages financiers, en humiliant, brisant la résistance et en terrorisant les individus. Elle est pratiquée par des individus, des groupes, des organisations terroristes et même des États, avec des complicités et des donneurs d’ordres.

Le pape attire l’attention sur la communauté internationale et exhorte à soutenir les victimes et leurs familles.

Il met en évidence la nécessité d’une conscience collective pour résister à ce qui est indigne et appelle à l’action pour combattre la torture.

Les traités historiques sont importants mais ne suffisent pas à éradiquer la torture, il faut une volonté quotidienne pour y parvenir. S’engager envers les victimes et leurs familles, leur offrir soutien et compassion, et agir auprès des États sont les moyens concrets de lutter contre la torture et de parvenir à son abolition. L’auteur souligne également l’importance pour les chrétiens de se tourner vers Jésus en croix, symbole de celui qui a traversé la mort et la torture, afin de se libérer de la fascination de la violence et de la mort. Le texte conclut en rappelant la journée internationale pour l’abolition de la torture et le soutien aux victimes, qui a lieu le 26 juin.

Source eglise.catholique