Le vice-président américain JD Vance a récemment livré un témoignage personnel d’une sincérité rare sur sa foi, sa famille et sa vie conjugale. Devant des milliers d’étudiants réunis à l’Université du Mississippi pour un événement de Turning Point USA, il a confié élever ses enfants dans la foi catholique, tout en exprimant son espérance de voir un jour son épouse Usha, issue d’une famille hindoue, embrasser à son tour le christianisme.
« Mon épouse n’a pas grandi chrétienne. Je pense qu’il est juste de dire qu’elle a grandi dans une famille hindoue, mais pas dans une famille particulièrement religieuse », a expliqué JD Vance. « En fait, lorsque j’ai rencontré mon épouse, je me considérais comme agnostique ou athée, et je pense qu’elle se serait décrite de la même façon. »Le couple, marié depuis 2014, partage selon le vice-président une grande force : leur capacité à parler ouvertement des sujets essentiels. « Nous parlons de ces choses entre nous. Nous avons donc décidé d’élever nos enfants dans la foi chrétienne. Nos deux aînés vont dans une école chrétienne, et notre fils de huit ans a fait sa première communion il y a environ un an », a-t-il raconté, déclenchant les applaudissements nourris des dix mille jeunes présents.
Conscient des défis des mariages interreligieux, JD Vance s’adresse à ceux qui vivent la même situation : « Tout le monde doit avoir cette conversation quand on est marié. Vous devez simplement parler à la personne que Dieu a placée à vos côtés et prendre vos décisions en famille. »Avec une simplicité désarmante, il a confié : « La plupart des dimanches, Usha vient à l’église avec moi. Comme je l’ai dit publiquement, je le redis ici : est-ce que j’espère qu’un jour elle sera touchée par la même chose qui m’a touché à l’Église ? Oui. Je le souhaite sincèrement. Parce que je crois en l’Évangile du Christ, et j’espère qu’un jour mon épouse le verra comme moi. »
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Mais le vice président américain ajoute aussitôt, avec une foi équilibrée : « Si ce n’est pas le cas, Dieu nous donne à tous le libre arbitre, donc cela ne me pose pas de problème. » Il souligne d’ailleurs que sa femme entretient un lien spirituel fort avec le prêtre qui l’a baptisé : « Usha est peut-être plus proche du prêtre qui m’a baptisé que moi-même. Ils parlent souvent de ces sujets. Mon attitude est simple : vous réglez ces questions en famille, vous faites confiance à Dieu qui a un plan, et vous essayez de le suivre du mieux possible. »
Sur les réseaux sociaux, le vice-président a tenu à préciser le sens de sa démarche : « Ma foi chrétienne m’enseigne que l’Évangile est vrai et bon pour les êtres humains. Mon épouse est la plus grande bénédiction de ma vie. C’est elle qui m’a encouragé, il y a des années, à renouer avec ma foi. Elle n’est pas chrétienne et n’a pas l’intention de se convertir, mais comme beaucoup de personnes dans un mariage interreligieux, j’espère qu’elle verra un jour les choses comme moi. »Et d’ajouter : « Quoi qu’il en soit, je continuerai à l’aimer, à la soutenir, et à parler avec elle de foi, de vie et de tout le reste, parce que c’est mon épouse. »Ces propos ne traduisent donc ni arrogance ni prosélytisme, mais un amour véritable et à une époque où la foi est souvent reléguée à la sphère privée, le témoignage de JD Vance touche par sa simplicité et sa cohérence. Le vice-président ne cache ni ses convictions, ni son amour conjugal, les unissant au contraire dans une même fidélité à Dieu. Quoi de plus beau, en effet, que de vouloir faire découvrir à son épouse le chemin, la vérité et la vie — et, à travers elle, à tout être avec qui l’on partage sa vie ?


